«Rumeur» sur les réseaux sociaux - Etudiantes de l’EHL droguées à leur insu au MAD: la police appelle au calme

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Réseaux sociauxEtudiantes de l’EHL droguées à leur insu au MAD: la police calme la «rumeur»

Partagé et repartagé des centaines de fois, un post, dont la source n’a pas été identifiée, prétend qu’une cinquantaine d’étudiantes de l’Ecole Hôtelière de Lausanne auraient été droguées à leur insu par injection. Les faits remonteraient à jeudi dernier, lors d’une soirée au MAD Club.

Lauren von Beust
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Lauren von Beust

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Une «rumeur» – telle que la qualifie la police – circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux. Partagé et repartagé des centaines de fois, un post, dont la source n’a pas été identifiée, prétend qu’une cinquantaine d’étudiantes de l’Ecole Hôtelière de Lausanne (EHL) auraient été droguées à leur insu par injection lors d’une soirée organisée au MAD Club à Lausanne. L’événement, qui a eu lieu jeudi dernier, a été initié par une association étudiante externe et indépendante de l’EHL.

Aucun signalement

N’ayant reçu aucun signalement de cet ordre, la police cantonale vaudoise a lancé un appel au calme, mardi matin, sur les réseaux sociaux. Cette dernière met aussi les internautes en garde quant à la diffusion de rumeurs: «Adressez-vous à nous en cas d’inquiétude ou de problème».

Le MAD porte plainte

Le MAD Club, qui a également réagi en partageant les propos de la police, invite «les personnes qui auraient rencontré un problème durant cette soirée à le dénoncer». La boîte de nuit lausannoise a indiqué dans l’après-midi avoir porté plainte pour diffamation et calomnie.

Mesures concrètes à l’EHL

Si aucun cas n’a été rapporté à l’EHL, l’établissement lausannois dit «prendre la situation très au sérieux». «Nous sommes soucieux du bien-être de nos étudiants, nous allons envoyer un mail dans la journée pour leur rappeler les différents canaux de contacts – de psychologues notamment – vers lesquels ils peuvent signaler tout problème», réagit Lucile Muller, en charge de la communication externe à l’EHL.

Cette dernière indique également qu’une campagne de sensibilisation «How to party responsibly» (ndlr: comment faire la fête de manière responsable) sera à nouveau activée sur le campus. Lucile Muller rappelle que les étudiants peuvent aussi s’exprimer sur les cas de harcèlement par le biais d’une plateforme interne en ligne.

Anglaises piquées à leur insu

Au Royaume-Uni, les témoignages d’étudiantes ayant été droguées par injection se multiplient. Plus d’une cinquantaine de cas de ces agressions ont été répertoriés, contre plus de 150 pour des incidents impliquant des drogues dans les boissons.

De son côté, la police cantonale vaudoise indique n’avoir eu connaissance d’aucun signalement allant dans ce sens. Même constat au bout du lac, où aucun cas de personnes droguées via une piqûre n’a été signalé aux forces de l’ordre genevoises.

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