Yémen - Les belligérants s’entendent sur une trêve de deux mois

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Proche-OrientGuerre au Yémen: les belligérants s’entendent sur une trêve de deux mois

Les rebelles houthis et les forces gouvernementales se sont accordés pour cesser le combat à partir de samedi, ont annoncé les Nations Unies.

Les troupes gouvernementales, soutenues par l’Arabie saoudite, et celles des rebelles houthis, appuyées par l’Iran, ont accepté de déposer les armes durant deux mois, notamment en raison du ramadan qui démarre ce samedi.

Les troupes gouvernementales, soutenues par l’Arabie saoudite, et celles des rebelles houthis, appuyées par l’Iran, ont accepté de déposer les armes durant deux mois, notamment en raison du ramadan qui démarre ce samedi.

AFP

Les parties belligérantes de la guerre au Yémen, qui oppose les forces progouvernementales aux rebelles houthis, se sont accordées sur une trêve de deux mois commençant samedi, avec la possibilité de la prolonger, ont annoncé vendredi les Nations Unies.

«Les belligérants ont répondu positivement à la proposition des Nations Unies d’une trêve de deux mois qui entrera en vigueur demain (samedi) 2 avril à 19 h», a déclaré dans un communiqué Hans Grundberg, envoyé de l’ONU pour le Yémen, ajoutant qu’elle pouvait être «renouvelée avec le consentement des parties».

Mardi soir, la coalition dirigée par l’Arabie saoudite qui soutient le gouvernement yéménite contre les rebelles houthis avait annoncé l’arrêt des opérations militaires pour le mois de jeûne du Ramadan. Ce cessez-le-feu était destiné à offrir «les conditions propices nécessaires au succès des consultations (yéménites, ndlr) et un environnement favorable pour le mois sacré du Ramadan pour faire la paix, et réaliser la sécurité et la stabilité au Yémen», avait ajouté le commandement de la coalition dans son communiqué.

Les rebelles houthis, après avoir mené le 25 mars seize attaques contre le royaume, avaient, de leur côté, annoncé samedi une trêve unilatérale de trois jours. Les insurgés, soutenus par l’Iran, avaient proposé que cette trêve devienne «permanente» si Ryad levait le «blocus» sur le Yémen, cessait ses raids aériens et retirait ses «forces» du pays en guerre depuis 2014.

Mardi matin, Ryad avait dit attendre des «mesures sérieuses» de la part des rebelles yéménites houthis, notamment un échange de prisonniers, avant de se prononcer sur la trêve. Dimanche soir, les insurgés avaient annoncé un accord portant sur la libération de 1400 prisonniers détenus par le gouvernement contre 823 détenus par les Houthis.

(AFP)

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