Biden réaffirme le soutien «inébranlable» des USA à Israël

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Moyen-OrientBiden réaffirme le soutien «inébranlable» des USA à Israël

Le président américain Joe Biden a défendu, mercredi, l’«intégration d’Israël» au Moyen-Orient à son arrivée à Tel-Aviv, pour sa première tournée dans la région.

Joe Biden a fait une déclaration sur le tarmac de l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, où s’est posé Air Force One.

Joe Biden a fait une déclaration sur le tarmac de l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, où s’est posé Air Force One.

REUTERS

«Nous allons continuer de faire avancer l’intégration d’Israël dans la région», a déclaré Joe Biden, mercredi. Invoquant des règles Covid-19, le président américain a fait des petits «checks» du poing au président israélien Isaac Herzog et au Premier ministre, Yaïr Lapid, qui ont chacun souligné le «soutien» et «l’amitié» de M. Biden à leur pays, alors que ce dernier a appelé à «renforcer encore» les liens bilatéraux.

Coopération militaire 

Fervent catholique, Joe Biden a qualifié de «bénédiction» sa venue en Terre sainte et souligné que la relation avec Israël «est plus profonde et forte que jamais». Répétant l’engagement «inébranlable» des Américains «pour la sécurité d’Israël», il a indiqué qu’il s’apprêtait à recevoir des informations sur les capacités de défense anti-missile israéliennes, dont le système «Iron Dome» mais aussi un nouveau dispositif de riposte laser contre les drones, le «Iron Beam».

Iran au menu 

«Il s’agit d’une visite historique car elle témoigne du lien indissoluble entre nos deux pays», a déclaré Yaïr Lapid, disant vouloir discuter avec Joe Biden du «besoin de restaurer une forte coalition mondiale pour stopper le programme nucléaire de l’Iran», ennemi d’Israël et des États-Unis. Israël tente d’empêcher les puissances occidentales, dont les États-Unis, de relancer un pacte international de 2015 encadrant le programme nucléaire de l’Iran, que Donald Trump a sabordé en 2018. 

Le nouveau Moyen-Orient? 

Face à l’Iran, Israël cherche à former une nouvelle «architecture» du Moyen-Orient, c’est-à-dire former un front commun avec des pays de la région jugés hostiles à la République islamique. Sous la houlette de l’administration Trump, les Émirats arabes unis et Bahreïn ont normalisé en 2020 les relations avec Israël.

Le gouvernement israélien espère que la tournée de Joe Biden qui doit également le mener en Arabie saoudite permettrait de donner une impulsion à une hypothétique normalisation avec le royaume saoudien. D’autant que le président américain tracera un trait d’union symbolique entre les deux pays en effectuant un vol direct inédit, vendredi, Tel-Aviv-Jeddah.

«Le fait que Biden vole directement en Arabie résume la dynamique des derniers mois (...) Nous espérons et agissons de façon à ce qu’il s’agisse des premiers pas, du début, d’un processus de normalisation», a dit mardi, un responsable israélien.

Discussions sur le pétrole avec Riyad 

L’administration Biden voudrait par ailleurs, et peut-être en premier lieu, obtenir du royaume pétrolier qu’il ouvre les vannes pour calmer l’envolée des cours de brut. Face aux efforts américains, le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé que la tournée de Joe Biden «n’apportera pas la sécurité» à Israël.

Statut de Jérusalem 

Au grand dam des Palestiniens, l’administration Trump a reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël et y a déplacé l’ambassade des États-Unis, une mesure que le démocrate Joe Biden n’a pas annulée. La question de Jérusalem est l’une des principales pierres d’achoppement du processus de paix israélo-palestinien, suspendu depuis 2014.

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(AFP)

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