FranceÉglantine Éméyé se confie sur la mort de son fils: «Ce n’est pas du tout lié à l’autisme»
Invitée de BFMTV ce 12 avril, l’actrice a livré un bouleversant témoignage concernant le décès de Samy, âgé de 17 ans.
Églantine Éméyé a annoncé la mort de son fils, Samy, autiste et polyhandicapé, le 20 février dernier. Le 12 avril, sur le plateau de BFMTV, l’animatrice et actrice a pris la parole face caméra pour la première fois pour évoquer ce terrible moment. Elle a commencé par une mise au point sur le fait que la mort de son fils n’avait rien à voir avec l’autisme, elle a ensuite expliqué le trouble dont il souffrait.
«L’histoire de mon fils est tragique. Elle n’est pas prévue. Et je tiens à préciser que ce n’est pas parce qu’on est autiste qu’on décède à 17 ans, ça n’a rien à voir. Il a fait un trouble très particulier, un accident vasculaire dans la moelle épinière. Cela n’a rien à voir avec l’autisme, je tiens à rassurer les parents», a-t-elle dit. Son lourd handicap pesait fortement sur sa santé: «On m'a confirmé que dans cet état de handicap, physiquement en tout cas, le corps s'use, le corps fatigue et ce n'est pas simple. Je pense qu'une part de moi s'accroche à cette idée que peut-être, effectivement, il ne souffrira plus jamais.»
«C’est un handicap qui est très difficile à gérer»
La comédienne a ensuite attiré l’attention sur le manque d’attention dont souffrent parfois les personnes autistes dans leur prise en charge médicale: «On peut avoir des enfants et des adultes autistes qui souffrent trop longtemps avant qu’un médecin accepte de les regarder, de les soigner et qu’on comprenne la maladie. C’est un handicap qui est très difficile à gérer.»
Églantine Éméyé a aussi rappelé le but de son association, Un pas vers la vie Autisme, qui lutte pour plus d’inclusion, et pour que l’État aide de plus en plus les personnes atteintes d’autisme. L'animatrice en a profité aussi de passer un message aux parents d'enfants autistes: «J'ai envie de leur dire accrochez-vous, on ne vous laissera jamais tomber, on est de nombreuses associations à œuvrer, on continue le combat.»