Combien Netflix a payé l’arnaqueuse d’«Inventing Anna»

«Inventing Anna» cartonne sur Netflix. La série retrace la manière dont Anna Delvey, née Sorokin, a réussi à intégrer l’élite new-yorkaise en affirmant qu’elle était une riche héritière allemande. Alors que celle-ci est emprisonnée, accusée de fraude, vol et escroquerie, une journaliste est prête à tout pour découvrir qui elle est. Alors que la véritable Anna Delvey est emprisonnée dans l’État de New York, découvrez combien la jeune femme a touché pour l’adaptation de son histoire.

Après avoir été dénoncée par son amie Rachel DeLoache Williams en 2017, l’histoire de cette fausse héritière a intrigué tous les médias outre-Atlantique. L’année suivant son arrestation, Netflix a acquis l’article «How Anna Delvey Tricked New York’s Party People» de la journaliste Jessica Pressler pour l’adapter en une mini-série de neuf épisodes. Pour l’adaptation de son histoire, la plateforme a versé 320’000 dollars à Anna Delvey.

Selon «Insider», elle a utilisé près de 199’000 dollars pour rembourser les banques et 24’000 dollars supplémentaires pour régler ses amendes. Elle a également payé ses frais d’avocat à hauteur de 75’000 dollars, et elle devra débourser plus encore, lorsque son affaire judiciaire avec les services d’immigration sera réglée.

Après tous ses remboursements, il devrait lui rester 97’000 dollars. Avant le lancement d’«Inventing Anna», elle avait affirmé qu’elle ne regarderait pas la série, mais il semblerait qu’elle a changé d’avis. «Anna Delvey est un chef-d’œuvre. Cela va prendre le pas sur la réalité. C’est bizarre de regarder sa propre vie racontée par quelqu’un d’autre. C’est comme si beaucoup de personnes dans votre vie vous disaient ce qu’elles pensent de vous, toutes en même temps. Il s’avère que, la plupart du temps, nous ne voulons pas savoir ce que les gens pensent vraiment de nous», a-t-elle confié à Cosmopolitan.

Après avoir été condamnée à douze ans de prison par la juge Diane Kiesel, Anna Delvey a été libérée plus tôt pour bonne conduite, en février 2021. Mais, sa liberté fut de courte durée… puisque la jeune femme est de nouveau détenue, cette fois par les services de l’immigration (ICE). Les autorités américaines lui ont reproché d’avoir «dépassé la durée de son visa». Une décision qu’elle a décrite comme de l’acharnement. «Alors que le monde parle de la version de Julia Garner, la vraie moi est assise dans une cellule de la prison du comté d’Orange, dans le nord de l’État de New York. Mon dépassement de visa était involontaire et largement hors de mon contrôle. J’ai purgé ma peine de prison, mais je fais appel de ma condamnation pour blanchir mon nom. Je n’ai pas enfreint une seule des règles de libération conditionnelle de l’État de New York ou de l’ICE», a-t-elle déclaré à «Insider».