Football: L’Ecosse inflige à l’Espagne son premier revers de l’ère De La Fuente

Publié

FootballL’Écosse inflige à l’Espagne son premier revers de l’ère De La Fuente

Victorieuse de la Norvège samedi pour la première de son nouveau sélectionneur (3-0), la Roja s’est cassée les dents sur une surprenante sélection écossaise (2-0) lors de sa deuxième sortie en qualification à l’Euro 2024.

Avec quatre buts en deux matches, Scott McTominay vit un début de campagne qualificative pour l’Euro 2024 idyllique.

Avec quatre buts en deux matches, Scott McTominay vit un début de campagne qualificative pour l’Euro 2024 idyllique.

Imago

Grâce à un doublé de son milieu Scott McTominay, l’Écosse a pris un départ idéal dans le groupe A des éliminatoires pour l'Euro 2024 en battant l'Espagne (2-0), ce mardi. Après la victoire samedi contre Chypre (3-0), avec déjà un doublé du milieu de Manchester United, l’Écosse compte 6 points en deux matches, contre 3 pour l'Espagne qui avait battu la Norvège sur le même score. Les coéquipiers de Erling Haaland, blessé, ne comptent qu'une unité après deux matches, n'ayant pu faire mieux que 1-1 en Géorgie un peu plus tôt.

Dans un Hampden Park en fusion, les hommes de Steve Clarke ont démarré les deux périodes en trombe avant de faire le dos rond face à des Espagnols qui ont eu le ballon les trois-quarts du temps. Dès la 7e minute de jeu, le latéral de Liverpool Andy Robertson a profité d'une glissade de celui de Tottenham, Pedro Porro, pour centrer en retrait et la reprise de McTominay a trompé le gardien de Chelsea, Kepa, pour un but 100% Premier League (1-0, 7e).

Peu d’occasions franches 

Le scénario s'est presque répété à la 51e minute quand Kieran Tierney, parti de son poste de défenseur axial gauche, s'est lancé dans un long rush le long de la ligne de touche pour voir son centre, mal repoussé par Eric Garcia, être repris de volée par McTominay pour doubler la mise (2-0, 51e).

Plus encourageant encore pour les Écossais, dans la perspective d'une qualification pour l'Allemagne, l'Espagne a eu très peu d'actions vraiment dangereuses, surtout en seconde période. Joselu, qui avait fêté sa première sélection à 32 ans par un doublé contre les Norvégiens (il a depuis fêté ses 33 ans lundi), a été moins en réussite avec une tête sur le gardien (20e) avant de trouver la barre quatre minutes plus tard. À la 28e minute, une tête puissante de Rodri, de peu au-dessus, a aussi fait pousser un énorme ouf de soulagement au public écossais.

Mais en finissant avec un tir en moins (8 contre 9) et autant de tirs cadrés (3) que leurs adversaires, les Espagnols ont montré des limites offensives inquiétantes pour le deuxième match en poste de Luis De La Fuente.

La Belgique brise la malédiction

Kevin De Bruyne s’est révélé déterminant dans le succès de la Belgique.

Kevin De Bruyne s’est révélé déterminant dans le succès de la Belgique.

Imago

Déjà séduisante contre la Suède (3-0) en qualifications pour l'Euro 2024 il y a trois jours, la Belgique a convaincu mardi soir à Cologne, en dominant 3-2 en amical une sélection allemande encore convalescente après son Mondial 2022 manqué. Nouveau dans le rôle de sélectionneur de la Belgique, Domenico Tedesco a enchaîné avec un deuxième succès, porté par son capitaine Kevin De Bruyne, auteur de deux passes décisives et d'un but. Ce résultat permet à la Belgique de signer son premier succès contre l'Allemagne depuis le 26 septembre 1954! Depuis, les deux sélections s'étaient affrontées à seize reprises, pour quinze victoires allemandes et un nul. La 17e occasion aura été la bonne pour la Belgique. Un succès belge en Allemagne n'était plus arrivé depuis mai 1910.

Pour le 999e match de la sélection allemande, Hansi Flick voulait savoir comment ses défenseurs allaient réagir face à des attaquants de classe mondiale, comme Romelu Lukaku, Kevin De Bruyne ou Yannick Carasco. «Nous devons être prêts pour les duels», avait-il martelé. L'entame de match de sa défense, un peu expérimentale, a été catastrophique. Sur l'ouverture du score dès la 7e minute, Matthias Ginter a été léger au duel sur Lukaku, qui a pu servir De Bruyne. Lancé dans la profondeur par le nouveau capitaine des Diables Rouges, Carrasco s'est joué de Marius Wolf pour tromper Marc-André ter Stegen (1-0). Moins de deux minutes plus tard, c'est Thilo Kehrer qui a été surpris par Lukaku, une nouvelle fois idéalement servi par De Bruyne (2-0, 9e).

Demi-heure compliquée pour l'Allemagne

L'addition aurait pu être bien plus salée pour les coéquipiers de Joshua Kimmich, si Dodi Lukebakio n'avait pas manqué son duel avec ter Stegen à la 19e minute, après une nouvelle erreur de la défense allemande. Et Lukaku n'a pas été loin du doublé en première période, mais sa tête sur corner a heurté la barre transversale.

Après une première demi-heure totalement sous l'eau, l'Allemagne a refait doucement surface dans le dernier quart d'heure et juste avant la pause, c'est l'homme providentiel de la Mannschaft, Niclas Füllkrug, qui a permis à l'Allemagne de regagner les vestiaires avec un seul but de retard. Sur un corner, l'arbitre de la rencontre – Willy Delajod – a logiquement accordé un penalty à l'Allemagne, Lukaku touchant de la main la tête de Füllkrug. L'actuel meilleur buteur de la Bundesliga a transformé lui-même la sentence, prenant à contre-pied Koen Casteels pour son sixième but en six sélections.

L'entrée en cours de première période du milieu de terrain de Dortmund Emre Can a fait du bien à l'Allemagne, dans la combativité. En seconde période, alors que les Belges ont été moins inquiétants pour ter Stegen, les Allemands ont eu les occasions pour égaliser, par Serge Gnabry à la 53e, mais sa reprise au premier poteau sur un centre de Wolf n'a pas trouvé le cadre. Mais c'est une nouvelle fois sur un contre rapide que les Belges ont assuré leur succès, avec un but de De Bruyne (78e). Serge Gnabry a réduit le score en fin de rencontre pour l'Allemagne, relançant le suspense, mais c'était insuffisant pour éviter le revers de la Mannschaft.

(AFP)

Ton opinion