TennisNovak Djokovic va jouer le Geneva Open!
Le Serbe de 36 ans, No 1 mondial, a hérité de la troisième et dernière wild card délivrée par les organisateurs du tournoi genevois.
- par
- Jérémy Santallo
Tous les amateurs de la petite balle jaune en Suisse en rêvaient, le Gonet Geneva Open l’a fait: Novak Djokovic va débarquer au bout du lac dans les prochaines heures. Le No 1 mondial a hérité de la troisième et dernière wild card délivrée par les organisateurs du tournoi ATP 250. Historique!
Avec l’autre champion en Grand Chelem invité, Andy Murray, qui est attendu dès samedi à Genève, la semaine prochaine promet d’être mémorable sur la terre battue des Eaux-Vives. Sous les arbres du parc, outre le Britannique et Djokovic, les spectateurs pourront admirer plusieurs des meilleurs joueurs du circuit: parmi eux le Norvégien Casper Ruud, l’Américain Taylor Fritz ou encore son jeune compatriote Ben Shelton.
Recordman du nombre de titres en Grand Chelem (24), «Nole» est passé par Genève à plusieurs occasions depuis vingt ans et le début de sa fructueuse carrière, mais il n’a pour ainsi dire joué qu’une seule fois de manière officielle dans la Cité de Calvin: c’était en 2006, à Palexpo, pour une rencontre de Coupe Davis où la Serbie croisait le fer avec la Suisse de Roger Federer et Stan Wawrinka (victoire helvétique 4-1).
Si l’enfant de Belgrade a choisi de bousculer ses habitudes, lui qui ne joue d’ordinaire jamais la semaine qui précède un tournoi du Grand Chelem, c’est parce qu’il a besoin de matches pour retrouver de la confiance après un premier trimestre 2024 loin de ses attentes (élimination en demi-finales à l’Open d’Australie et à Monte-Carlo, après deux matches à Indian Wells et à Rome). D’ailleurs, il court toujours après un premier titre cette année.
Pourra-t-il le décrocher au bout de sa visite à Genève et enfin monter en puissance, juste avant Roland-Garros? C’est tout l’enjeu pour lui de la semaine à venir au pied du jet d’eau. Et rien qu’à coucher ces mots, là tout de suite, on a presque envie de se pincer pour y croire.