SolidaritéUn chat ukrainien a retrouvé sa famille aux Diablerets
Après avoir été vaccinée, la chatte Alice a pu franchir les frontières à destination de la Suisse.
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C’est un regroupement familial particulier qui a été organisé entre l’Ukraine et la Suisse: la chatte Alicia a rejoint une famille partie sans elle dans la précipitation. Au sein de cette famille recomposée, la petite Diana est toute heureuse de retrouver son compagnon à quatre pattes, convoyé par Igor, son père biologique.
La bonne surprise a été annoncée mercredi dernier dans un message envoyé de Lviv, une ville ukrainienne située à 70 kilomètres de la frontière polonaise: «On fait un chip et on va en Suisse»! Muni d’un certificat de vaccination, le chat a voyagé avec Igor dans la voiture d’un photographe, grâce à une chaîne de solidarité.
À la frontière suisse, il a été pris en charge suite à un appel lancé sur Facebook par la fondation «SOS Chats Noiraigue». Destination finale: Les Diablerets (VD).
Bon pour le moral
«Un chat, c’est un membre à part entière d’une famille», relève Tomi Tomek, fondatrice de «SOS Chats Noiraigue». Que dit-elle à ceux pour qui un animal n’a pas sa place avec des réfugiés? «Un animal domestique, dans un moment de tristesse, c’est bon pour l’humeur et le moral».
«De savoir que son compagnon n’est pas sous les bombes, c’est rassurant pour une fillette d’une dizaine d’années: ça fait battre son cœur moins fort», estime la pasionaria des chats de Noiraigue (NE). La fillette aime les animaux: petite, elle abreuvait une chauve-souris.
«Ce rapatriement, pour Diana, c’est Alice au pays des merveilles…», conclut Tomi Tomek. Pour elle, c’est bien simple: «Un chat, c’est un antidépresseur vivant!»