Football: Rouiller: «Servette n’a pas oublié son jeu!»

Steve Rouiller: comment vit ce Servette qui n’a que sept points en huit matches?

Ce qui est difficile, c’est de voir que nos efforts ne sont pas récompensés. C’est frustrant. Nous devons être plus efficaces dans les deux zones de vérité, devant et derrière. Nous sommes conscients de ce qu’il faut améliorer. Mais il n’y a pas de mentalité défaitiste dans le vestiaire.

Quatre matches et un point sur les dernières sorties en championnat: vous le gérez bien?

Nous avons déjà connu des périodes malheureuses par le passé et nous nous en sommes sortis. Nous voulons aller de l’avant, nous restons optimistes.

Mais comment expliquez-vous ce déficit de résultats: le changement de système imposé par René Weiler est-il une piste, avec ces longues balles, plus souvent qu’avant?

On joue un peu différemment, oui. Mais il ne faut pas se reposer sur la tactique pour expliquer cela. Il nous faut plus de détermination, surtout. Après, les longs ballons… Ce n’est pas quelque chose que l’entraîneur nous impose absolument, tout le temps. La verticalité, cela peut être un moyen de faire reculer l’adversaire. Il faut le faire parfois, en s’organisant mieux sans doute, avec des milieux plus proches des attaquants pour récupérer le deuxième ballon, le cas échéant. Ou avec un des attaquants qui prennent position entre les lignes. Mais je peux assurer que ce n’est pas une obsession pour René Weiler. Si nous alignons 50 passes avant de marquer, il sera très heureux aussi.

Servette n’a donc pas un peu trop oublié son ADN joueur?

Non, Servette n’a pas oublié son jeu. On l’a montré lors de ces derniers matches.

Ce derby contre Lausanne peut-il être un déclic?

Oui. Tout le monde est conscient de son importance. Il nous faut peut-être un match référence pour lancer vraiment la saison. Avec des nuls, on n’avance pas…