Lausanne ouvre 50 nouvelles places d’hébergement d’urgence

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LausanneLa Ville ouvre 50 nouvelles places d’hébergement d’urgence

Avec l’approche de l’hiver, la capitale vaudoise a annoncé l’ouverture de deux nouveaux hébergements d’urgence. D’autres places verront le jour en janvier prochain.

Francisco Carvalho da Costa
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Francisco Carvalho da Costa
Les nouvelles places se trouvent à l’abri PCi de la Vallée de la Jeunesse.

Les nouvelles places se trouvent à l’abri PCi de la Vallée de la Jeunesse.

Ville de Lausanne – Mathilde Imesch

«Nous avons voulu contribuer le plus rapidement possible à un apport de lits supplémentaires en avançant de dix jours l’ouverture (ndlr: initialement prévue au 1er décembre) de nouvelles places, en raison notamment de la situation actuelle difficile et de l’arrivée de l’hiver», souligne Émilie Moeschler, conseillère municipale chargée des Sports et de la Cohésion sociale à Lausanne. Compte tenu du type de structure, seuls les hommes en situation de détresse pourront bénéficier des 50 nouvelles places d’hébergement d’urgence au sein de l’abri PCi de la Vallée de la Jeunesse.

Une autre ouverture à venir

Dès janvier, 42 places supplémentaires verront le jour à l’avenue de Tivoli. Le lieu accueillera les familles, comme les hommes et femmes célibataires. Le bail étant désormais signé, les autorités ont procédé à l’aménagement de l’hébergement, ainsi qu’au recrutement du personnel.

Ces 92 places viennent s’ajouter aux 198 déjà existantes à Lausanne, bien qu’elles ne compensent que partiellement la fermeture définitive de l’espace d’accueil de nuit du Répit: 100 places d’hébergement avaient été supprimées avant le début de l’été.

Ainsi, la Ville disposera au total de 290 places d’hébergement durant l’hiver et de 225 à partir de fin mars 2024. En cause, la fermeture de la Borde 47. Les structures d’accueil sont financées par la Ville de Lausanne et par la participation à la cohésion sociale (70% du Canton et 30% les communes vaudoises).

«L’urgence de la situation»

De son côté, le collectif 43m², qui se bat pour les sans-abri, regrette que «les espaces clos de l’abri PCi privent les gens d’intimité». Sa mise à disposition n’est donc pas considérée comme une solution pour le collectif.

Au-delà de Lausanne, ce dernier demande de nouveau aux communes et au Département vaudois de l’action sociale «des actions rapides et concrètes face à l’urgence de la situation actuelle», qui se mesure, d’après les militants, à l’échelle du canton.

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