Hockey sur glace – Marc-Antoine Pouliot d’attaque ce vendredi à Rapperswil

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Hockey sur glaceMarc-Antoine Pouliot d’attaque ce vendredi à Rapperswil

L’attaquant de Genève-Servette, qui a bousculé un arbitre mercredi contre Fribourg-Gottéron, pourra jouer contre Rapperswil. Mais il risque tout de même une suspension.

Cyrill Pasche
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Cyrill Pasche
Marc-Antoine Pouliot (à gauche) pourra jouer vendredi contre Rapperswil. Mais il risque tout de même d’être suspendu pour plusieurs matches.

Marc-Antoine Pouliot (à gauche) pourra jouer vendredi contre Rapperswil. Mais il risque tout de même d’être suspendu pour plusieurs matches.

Eric Lafargue

Marc-Antoine Pouliot bénéficie d’un petit sursis. Mercredi, le néo-Suisse depuis décembre a violemment percuté l’arbitre Micha Hebeisen à la 37e minute du derby romand. Contre Fribourg-Gottéron. Ce dernier a subi une commotion cérébrale et n’a pas pu terminer la rencontre. Sur la glace, aucune pénalité n’avait été signalée.

Selon le règlement, qui vise notamment à protéger les arbitres, Pouliot risque une suspension entre trois et sept matches, pour autant qu’aucune volonté de porter délibérément atteinte à l’intégrité physique de l’arbitre ne soit retenue contre lui. Ce qui aggraverait alors sa peine.

Depuis mercredi, Genève-Servette n’a toujours rien entendu de la part du juge unique, qui s’est toutefois penché sur le dossier. Et comme ce dernier n’a rien communiqué avant ce vendredi matin à 10h, le joueur des Aigles est éligible pour la rencontre de ce vendredi soir à Rapperswil. «Oui, et il est bien dans le car de l’équipe en direction de Rapperswil», confirme Geff Scarantino, chef de presse du GSHC.

Entre trois et sept matches

Reste que Pouliot ne passera probablement pas entre les gouttes. Le règlement est clair, même si le joueur a sans doute accidentellement percuté l’arbitre. «La catégorie II comprend toutes les situations où un joueur a un contact physique avec l'arbitre ou le juge de ligne et où ce contact va au-delà de ce que l'on peut attendre du jeu dans cette situation. Il s'agit notamment d'un contact physique négligent, mais sans intention d'attaquer physiquement ou de blesser l'arbitre ou le juge de ligne. Néanmoins, l'action peut exposer l'arbitre ou le juge de ligne à un danger potentiel. (...) La sanction pour cette catégorie est une suspension minimum de trois matches et de sept au maximum.»

Il y a une année, un incident identique avait impliqué le défenseur du GSHC Jonathan Mercier. Sanctionné de sept matches de suspension en première instance, l’arrière des Aigles avait ensuite vu sa peine réduite à trois matches.

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