Taïwan: Fleurs et mascottes géantes pour accueillir les premiers touristes

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TaïwanFleurs et mascottes géantes pour accueillir les premiers touristes

L’État insulaire a rouvert totalement ses frontières, après s'être montré très prudent durant la pandémie.

Taïwan figure parmi les derniers endroits au monde à avoir mis fin à la quarantaine obligatoire.

Taïwan figure parmi les derniers endroits au monde à avoir mis fin à la quarantaine obligatoire.

AFP

Avec des guirlandes de fleurs, Taïwan a accueilli jeudi son premier groupe de touristes internationaux depuis la pandémie, après la réouverture totale de ses frontières. Comme Hong Kong, qui a tout récemment rouvert complètement ses portes aux touristes, Taïwan figure parmi les derniers endroits au monde à avoir mis fin à la quarantaine obligatoire. La Chine continentale voisine est l’ultime économie majeure à garder ses frontières fermées.

À son arrivée à l’aéroport de Taoyuan, un groupe de vacanciers en provenance de Thaïlande a été accueilli avec des fleurs et une énorme mascotte en forme d’ours. Valaisurang Bhaedhayajibh revient à Taïwan pour la première fois en 20 ans, avec sa fille Sisiree en vacances scolaires. «C’est très facile, nous n’avons rien eu à faire pour se préparer» à part «être vaccinées», assure la quinquagénaire, enthousiaste à l’idée d’aller voir «les lacs et toute la nature» et de «faire du shopping».

Pairry Kalong, une compatriote, a prévu de manger «avant tout» une soupe traditionnelle taïwanaise, et d’aller visiter le centre commercial éclairé aux néons de Ximending à Taïpei. Taïwan «m’a manqué», soupire aussi Tanachot Jaiungwattana, qui était venu sur le territoire juste avant que les frontières ne soient fermées. «J’aime les gens et la nourriture», s’exclame-t-il.

Contraste avec Hong Kong

Taïwan a été salué pour sa gestion de la pandémie, avec la fermeture très rapide de ses portes pour éradiquer la première vague. Relativement épargné par les infections, le territoire s’est cependant montré très prudent à rouvrir ses frontières, à l’instar du Japon et de Hong Kong, avec des répercussions sur l’industrie du tourisme. Son économie fondée sur l’export a toutefois continué de croître.

En pratique, la quarantaine de trois jours a été remplacée par une semaine d’«autosurveillance» au cours de laquelle les touristes sont censés simplement contrôler leur état de santé avec des kits d’autotests remis à l’arrivée, et porter un masque à l’intérieur comme à l’extérieur. Le système taïwanais, qui repose sur une confiance mutuelle, contraste avec celui de Hong Kong. Là-bas, les nouveaux arrivants ont l’interdiction formelle d’entrer dans un restaurant ou un bar pendant trois jours. Et ils ont l’obligation de rendre compte des résultats de leurs tests de dépistage pendant une semaine.

(AFP)

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