Nucléaire iranien – Emmanuel Macron presse l’Iran de préserver l’accord de Vienne

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Nucléaire iranienEmmanuel Macron presse l’Iran de préserver l’accord de Vienne

Le président Emmanuel Macron a échangé samedi avec son homologue iranien Ebrahim Raïssi, après des «progrès substantiels» jeudi lors des négociations à Vienne.

Le président français Emmanuel Macron, à Bruxelles, le 18 février 2022.

Le président français Emmanuel Macron, à Bruxelles, le 18 février 2022.

AFP

Emmanuel Macron a dit samedi à son homologue iranien Ebrahim Raïssi que l’Iran devait «maintenant saisir» l’opportunité de préserver l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, a indiqué la présidence française.

Durant un échange téléphonique de 90 minutes, «le Président de la République a souligné la nécessité impérieuse de conclure un accord tant qu’il est encore temps», a souligné l’Élysée dans un communiqué.

À cette occasion, Emmanuel Macron «a exprimé la conviction que les discussions menées avec la participation active de la France et de ses partenaires, ont permis de parvenir à une solution respectueuse des intérêts essentiels de toutes les parties prenantes, qui permettrait d’éviter une grave crise nucléaire».

Dès lors, le président français a souligné que «l’Iran devait maintenant saisir cette opportunité et prendre les décisions politiques qui permettront de préserver l’accord de Vienne, dans l’intérêt de l’Iran et de tous».

«Progrès substantiels»

Les États-Unis ont fait état jeudi de «progrès substantiels» lors des négociations de Vienne pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien, jugeant une entente possible «dans les prochains jours» si l’Iran «fait preuve de sérieux».

Les pourparlers de Vienne visent à sauver l’accord de 2015 qui avait permis la levée de sanctions économiques internationales contre l’Iran en échange de strictes limites à son programme nucléaire censées l’empêcher de se doter de la bombe atomique. Les États-Unis l’ont quitté en 2018 sous la présidence de Donald Trump, qui le jugeait insuffisant, et ont rétabli leurs sanctions.

En riposte, Téhéran s’est largement affranchi des restrictions à ses activités nucléaires. Les négociations se déroulent désormais entre signataires encore membres de l’accord (Chine, Russie, France, Allemagne, Royaume-Uni et Iran), avec la participation indirecte des États-Unis qui ne négocient pas face-à-face avec Téhéran

(AFP)

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