Belgique: les invités à la fête du ministre urinent sur le fourgon de police

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BelgiqueLes invités à la fête du ministre urinent sur le fourgon de police

Trois personnes, éméchées participant aux 50 ans de Vincent Van Quickenborne, en charge de la Justice, ont souillé le véhicule. Une enquête a été ouverte.

Le ministre Vincent Van Quickenborne n’a pas été témoin des faits mais dit les désapprouver.

Le ministre Vincent Van Quickenborne n’a pas été témoin des faits mais dit les désapprouver.

AFP

Une enquête a été ouverte en Belgique après que trois invités d’une fête d’anniversaire au domicile du ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne ont été surpris en train d’uriner sur un fourgon de police garé à proximité, a indiqué la justice. Les faits, qui se sont produits dans la nuit du 14 au 15 août à Courtrai (Nord-Ouest), quand le ministre fêtait ses 50 ans avec de nombreux invités, ont conduit la police locale à porter plainte.

Cela a débouché sur une enquête judiciaire pour «outrage» confiée à la zone de police voisine de Roulers, a précisé à l’AFP Tom Janssens, porte-parole du parquet de Courtrai.

Un dispositif permanent de protection

Depuis que le ministre a reçu des menaces en 2022, émanant selon lui du milieu des trafiquants de drogue, son domicile à Courtrai fait l’objet d’une surveillance policière renforcée, ces mesures spéciales comprenant de la vidéosurveillance.

Selon le journal «Het Nieuwsblad», trois hommes éméchés ont été filmés en fin de nuit en train d’uriner sur un fourgon intégré dans ce dispositif alors qu’ils venaient de participer à la fête d’anniversaire. Vincent Van Quickenborne, qui a assuré ne pas avoir été témoin de la scène, a dit «désapprouver évidemment» ces faits. «Si la police a fait des constatations, alors il faut leur donner une suite», a ajouté ce libéral flamand, dans une réaction transmise par son cabinet.

Un syndicat de police, le SNPS, a jugé les faits «indignes d’un ministre de la Justice», dans un communiqué maniant l’ironie et intitulé «le scandale du Watergate». «C’est un coup de poing à l’encontre de nos policiers, un manque de respect pour les femmes et les hommes en uniforme», a aussi estimé le Syndicat national du personnel de police et de sécurité (SNPS).

(AFP)

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