Mode masculine – Malgré Omicron, la Fashion week de Paris mise sur la présence physique

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Mode masculineMalgré Omicron, la Fashion week de Paris mise sur la présence physique

Dès ce mardi, la Fashion week de Paris entend mettre en vitrine la mode masculine, malgré la pandémie. En juin dernier, six maisons avaient organisé des défilés, cette semaine, elles seront 17.

Dix-sept maisons de prêt-à-porter sur les 76 inscrites présenteront des défilés cette semaine à Paris.

Dix-sept maisons de prêt-à-porter sur les 76 inscrites présenteront des défilés cette semaine à Paris.

REUTERS

Après Milan, la semaine du prêt-à-porter masculin démarre ce mardi à Paris, misant sur la présence «physique», en dépit de la vague du très contagieux Omicron. Sur les 76 maisons inscrites dans le calendrier officiel, 17 organisent des défilés, contre six en juin, dans un contexte sanitaire plus serein. Parmi elles, Dior, Hermès, Rick Owens et Y/Project, ainsi que Kenzo, avec à la barre son tout nouveau directeur artistique, le Japonais Nigo, célèbre dans le milieu du streetwear.

Louis Vuitton organise deux défilés jeudi, pour la dernière collection de Virgil Abloh. Le créateur prisé des millenials et premier styliste noir à la tête d’une maison du luxe a été emporté en novembre par un cancer, à 41 ans.

«Le digital enrichit le physique, mais ne remplace pas le côté émotionnel et sensoriel du défilé.»

Pascal Morand, président exécutif de la Fondation de la haute couture et de la mode

En outre, près de trente marques, dont Courrèges et Issey Miyake, prévoient des présentations «en vrai» moins formelles que des défilés, avec plusieurs créneaux horaires, auxquelles sont conviés journalistes et acheteurs. «Cela témoigne de l’aspiration profonde des marques, des acteurs de la mode pour le physique», se félicite le président exécutif de la Fondation de la haute couture et de la mode, Pascal Morand. «Le digital enrichit le physique, mais ne remplace pas le côté émotionnel et sensoriel du défilé.»

«L’aboutissement d’un long travail»

Egonlab, marque française fondée il y a deux ans par Florentin Glémarec et Kévin Nompeix, qui s’est fait connaître avec des vidéos artistiques, entre dans le calendrier officiel avec un défilé. «Il est important pour une maison de passer à l’étape des défilés physiques, c’est l’aboutissement d’un long travail. D’autant plus après cette longue période de Covid, durant laquelle on a dû se réinventer numériquement pour pouvoir survivre», explique Kévin Nompeix.

«Aujourd’hui, toutes les marques ont envie de défiler», ajoute Florentin Glémarec. «Défiler à côté des grandes maisons qui nous ont beaucoup influencés, cela nous fait quelque chose.»

Pour autant, Egonlab «ne quitte pas à 100% le côté numérique» et a développé en même temps avec une start-up «un projet de NFT et de métavers (le futur monde virtuel sur lequel travaillent les géants du numérique, ndlr) en collaboration avec Crocs», le fabricant de sabots en plastique, ajoute Kévin Nompeix.

(AFP)

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