Football: Le besoin «d’être patient» pour Servette

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FootballLe besoin «d’être patient» pour Servette

Toujours pas sauvés, les Grenat et leur entraîneur Alain Geiger restent calmes. Après le 2-2 obtenu contre Lugano, la situation reste confortable.

Valentin Schnorhk Genève
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Valentin Schnorhk Genève
Alain Geiger ne s’alarme pas, même si Servette court encore un petit risque d’être barragiste.

Alain Geiger ne s’alarme pas, même si Servette court encore un petit risque d’être barragiste.

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Tout cela prend du temps. Le maintien n’est pas acquis pour Servette, qui n’a pas fait mieux qu’un match nul 2-2 contre Lugano mercredi. «On espérait pouvoir souffler à la 34e journée, il faudra donc attendre la 35e, voire la 36e», soupirait Alain Geiger après la rencontre. Pour les Grenat, les prochaines échéances sont jeudi prochain contre Bâle et, surtout, le dimanche suivant, pour une dernière journée à Sion qu’il leur faut espérer sans enjeu. Les six points d’avance qu’ils conservent contre Lucerne devraient constituer une assurance, mais pas encore une garantie.

«Nous sommes dans un certain confort, mais il n’y a pas encore de libération»

Alain Geiger, entraîneur de Servette

L’entraîneur des Grenat doit l’accepter: «Il faut être patients, le championnat est fait comme ça. Il faut faire des résultats. Nous sommes dans un certain confort, mais il n’y a pas encore de libération. Mais les autres coachs sont dans le même cas. Soyons patients.» L’inquiétude du technicien est donc très relative. Il faudrait, il est vrai, un sérieux concours de circonstances pour que la saison genevoise tourne tellement au vinaigre, au point de se retrouver en position de barragiste au terme de la 36e journée.

Spirale de défaites terminée

Même si, à vrai dire, il aurait été autrement plus appréciable de voir Servette se sortir de la gonfle dès mercredi, face à Lugano. Bien qu’il lui reste la petite satisfaction de ne pas avoir concédé un cinquième revers consécutif. «La spirale de défaites est terminée, peut se soulager Geiger. Nous avons eu un début de match difficile, puis nous avons retrouvé du rythme en deuxième mi-temps. L’équipe était bien organisée en face. Mais nous avons manqué d’efficacité et de lucidité. Heureusement qu’il y a ce penalty (ndlr: transformé par Oberlin à la 91e) pour obtenir ce point. Nous aurions préféré qu’il y en ait trois, vu notre situation.»

Après avoir remis en cause ces derniers jours l’attitude de ses joueurs, certains se souciant plus de leur avenir que du présent à ses yeux, Geiger a cette fois «apprécié la réaction de l’équipe. Il faut maintenant bien récupérer, même si je n’ai pas vu plus de joueurs fatigués chez nous que chez l’adversaire.» Retour au calme?  

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