«L’amour est dans le pr黫Mon speed dating restera dans les annales»
L’artisan-vigneron Jean-Daniel Giauque, de La Neuveville (BE), inaugurera lundi soir les speed datings de la saison 16 sur M6.
- par
- Vincent Donzé
L’équipe de M6 l’a trouvé «atypique, chaleureux et attachant», dans sa bourgade médiévale de 3 700 habitants située au bord du lac de Bienne. À La Neuveville (BE), l’artisan-vigneron Jean-Daniel Giauque est connu comme le vigneron qui parle à ses animaux, qui refuse les paiements directs et qui n’effeuille pas sa vigne du domaine du Signolet pour produire des vins hors normes appréciés des grands chefs, comme Jean-Marc Soldati à Sonceboz (BE).
Le vigneron élève aussi quelques vaches d’Hérens, «ni pour la viande ni pour le lait mais pour la reproduction», comme l’a constaté l’équipe de la présentatrice Karine Le Marchand. Au téléphone, il est drôle, spontané et pour tout dire, comme l’a remarqué l’équipe TV, attachant:
«L’amour est dans le pré», c’est votre première TV?
Que non! Je suis passé sur la RTS dans «Passe-moi les jumelles» et dans d’autres trucs. Les gens savent que je suis atypique, avant-gardiste.
Ça s’est bien passé?
Sur les réseaux sociaux, je lis que mon speed dating d’anthologie restera dans les annales de l’émission…
Avez-vous changé?
Au fil des enregistrements, j’ai laissé pousser ma barbe, jusqu’à ressembler à un taliban, sans que la production me le demande. J’avais la tête de Saddam Hussein! À la fin, je me suis rasé.
L’amour, on le trouve vraiment dans le pré?
Haha, je ne vous le dirai pas! Vous le saurez en regardant l’émission jusqu’au dernier épisode…
L’émission va-t-elle changer votre vie?
Je n’ai pas le droit de vous le dire! Mais j’ai regardé lundi dernier l’émission «Que sont-ils devenus». En 16 saisons, il y a eu 65 enfants, dont certains ont l’âge d’aller au lycée…
Avez-vous reçu du courrier après votre présentation?
De nombreux courriers, un peu trop à mon goût. Choisir, c’est difficile, mais M6 a bien trié. Le speed dating n’a duré qu’une journée.
Et des commandes pour votre vin?
Des dames ont acheté quelques bouteilles. Ce n’est pas concluant, mais ce n’est pas pour ça que j’ai fait l’émission!
Pouvez-vous sortir sans qu’on vous interpelle?
Oui, oui! Les deux, trois semaines qui ont suivi le portrait, tout le monde en parlait. Là, on me demande parfois ce que ça donne, mais j’attends la balade gourmande qui remplacera la fête du vin les 11-12 septembre.
Comment allez-vous, avec le Covid-19?
Très mal! Je n’ai pas attrapé ce virus, mais les conséquences économiques sont désastreuses. Les bistrots ont fermé, les privés ont peur… Si je l’attrape, ça ne fera qu’un vigneron de moins sur la Terre.