Coupe du monde: Vincent Cavin: «Il n’y avait pas plus de tension que d’habitude»

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Qatar 2022Vincent Cavin: «Il n’y avait pas plus de tension que d’habitude»

L’entraîneur-assistant de l’équipe de Suisse est revenu sur la victoire houleuse contre la Serbie de vendredi.

Valentin Schnorhk Doha
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Valentin Schnorhk Doha
Vincent Cavin (à droite) est l’assistant de Murat Yakin depuis l’arrivée à la tête de l’équipe de Suisse de ce dernier en août 2021.

Vincent Cavin (à droite) est l’assistant de Murat Yakin depuis l’arrivée à la tête de l’équipe de Suisse de ce dernier en août 2021.

AFP

Pour la première fois depuis deux semaines, les terrains d’entraînement du campus de l’Université de Science et de technologie de Doha sont restés inoccupés ce samedi. Pas de séance au programme de l’équipe de Suisse en extérieur, mais quelques activités à leur hôtel. Il faut digérer le succès 3-2 contre la Serbie et la qualification pour les 8es de finale. Et ne pas trop forcer: il n’y a que trois jours avant de défier le Portugal mardi soir (20h00).

Vincent Cavin, l’assistant de Murat Yakin, s’y projette déjà. Même si le Vaudois de 47 ans savoure encore ce premier objectif atteint.

Vincent Cavin, comment se réveille-t-on après un match comme celui de vendredi soir?

C’est vraiment super. Il y a beaucoup de tension lors d’un tournoi comme celui-ci. Nous savions que le groupe allait être compliqué, c’était clair pour tout le monde. Se qualifier est super important. Il est clair que nous avons de l’ambition, mais le premier challenge était de passer en 8es de finale et on l’a fait d’une belle manière. On ne peut donc qu’avoir le sourire.

La manière, justement: on a le sentiment que la Suisse a été plus offensive.

La Serbie s’est présentée de manière très offensive, avec six joueurs très hauts sur le terrain. Ils ont sûrement voulu jouer le tout directement. Forcément, ça ouvre des espaces. C’est toujours plus facile de développer un jeu offensif dans ces conditions. Le comportement de l’adversaire le facilite. Lors des deux premiers matches, c’était bien plus fermé.

Comment sont appréhendées la question autour de Granit Xhaka, les provocations qu’il a subies et l’éventuelle sanction qu’il pourrait encourir après un geste obscène à l’encontre du banc serbe vendredi?

Granit s’est exprimé sur la question en conférence de presse. Je ne vais donc pas le commenter. Sur les provocations, je crois que tout le monde sait comment cela fonctionne en football: sur le terrain, il y a des discussions, des provocations, des duels et à la fin, on se serre la main. Vendredi, cela m’a fait plaisir de constater qu’à la fin, tout le monde a été fair-play et c’était terminé. Cela fait partie du jeu. Dans un match décisif comme celui-ci, il est normal qu’il y ait de la tension, et donc des moments de frottements. Je n’ai pas le sentiment que c’était plus que d’habitude. Cela fait partie du foot. Moi, je m’occupe plus de l’aspect sportif, et je suis content de la manière dont on a réagi.

«Yann Sommer et Nico Elvedi vont mieux»

Vincent Cavin, entraîneur-assistant de l’équipe de Suisse

Qu’en est-il de l’état de Yann Sommer et Nico Elvedi, malades vendredi?

Ils vont mieux, même bien. Les infos que j’ai sont positives: ils doivent pouvoir s’entraîner à l’hôtel, comme le reste du groupe, ce samedi.

À qui faut-il faire particulièrement attention lors du match contre le Portugal de mardi?

À tous les joueurs, toute l’équipe. Le Portugal est une équipe qui a des individualités incroyables à tous les postes. On ne peut donc pas se permettre de ne pas avoir une attention particulière sur un des joueurs du Portugal. Dans notre préparation, on va se concentrer sur tous les joueurs. Chacun de nos joueurs connaîtra son adversaire et saura exactement ce qu’il doit faire. Si on se concentre trop sur un seul joueur, on risque d’en oublier un ou deux autres qui peuvent faire mal.

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