Hockey sur glaceUn champion olympique viré par son club de NHL pour faute grave
Chicago s’est débarrassé de Corey Perry qui «a eu une conduite inacceptable» sur son lieu de travail.
- par
- Emmanuel Favre
Corey Perry est devenu le mouton noir de la NHL.
IMAGO/USA TODAY NetworkChampion olympique avec le Canada en 2010 à Vancouver, lauréat de la Coupe Stanley avec Anaheim en 2007, vainqueur des trophées Hart (MVP) et Maurice-Richard (meilleur buteur) en 2011, auteur de 892 points personnels en 1273 matches livrés dans la ligue la plus compétitive de la planète, Corey Perry (38 ans) a probablement déjà disputé sa dernière partie dans le giron professionnel.
Dans la nuit de mardi à mercredi, les Chicago Blackhawks, qui avaient consenti un pacte de deux ans au vétéran durant l’été 2023, ont en effet placé l’Ontarien au ballottage dans le but de résilier l’entente contractuelle.
La raison: s’il n’a pas dévoilé les détails, Kyle Davidson, le directeur général du club de l’Illinois, a affirmé que le problème était lié au milieu du travail et que l’affaire était personnelle.
«Ça ne concerne pas un joueur ou un membre de sa famille, et tout rapport ou rumeur disant le contraire est dans le tort, et franchement, c’est dégoûtant», a insisté Davidson afin de tordre le cou à des allégations a priori ridicules qui inondent les réseaux sociaux.
Tout en précisant que la police n’est pas impliquée dans le processus, Davidson a ajouté par voie de communiqué: «Après une enquête interne, nous avons déterminé que Corey Perry a eu une conduite inacceptable et qui viole les standards de son contrat de joueur ainsi que les politiques internes des Blackhawks de promouvoir un environnement de travail sécuritaire et professionnel.»
Engagé pour chaperonner Connor Bedard, la nouvelle étoile de la ligue, Perry a été crédité de neuf points en 16 matches passés dans le maillot des Blackhawks.
Si l’ancien patineur de Anaheim, Dallas, Montréal et Tampa Bay n’est pas réclamé par l’une des 31 autres équipes de NHL mercredi à 18h (heure suisse), il deviendra agent libre sans compensation. Selon plusieurs experts, il semble acquis qu’aucun club ne courra le risque d’offrir un contrat - même à vil prix - à un joueur empêtré dans un scandale.