Votation cantonale valaisanneL’initiative populaire contre les grands prédateurs est acceptée
Une majorité de 62% des électrices et électeurs ont approuvé le projet de mieux réguler loups, lynx et consorts à l’avenir.
- par
- Frédéric Nejad Toulami
Ce dimanche, les électrices et électeurs valaisans ont accepté à 62,5% l’initiative cantonale baptisée «Pour un canton du Valais sans grands prédateurs». Un article sera donc ajouté à la Constitution cantonale afin d’interdire la «promotion de la population des grands prédateurs», comme les loups, lynx, ours et autres chacals dorés, dans le but de protéger les troupeaux en plein air. La compétence pour ordonner ou non le tir d’un loup ne relève cependant que de la Confédération.
Quelques communes francophones opposées
Si le Haut-Valais, sans surprise, a été la région la plus en faveur de cette initiative, dans le Valais francophone ce sont les communes de Liddes et de Bourg-Saint-Pierre, dans le val d’Entremont, qui ont massivement voté pour. À l’inverse, Martigny (à plus de 51%), Saint-Gingolph (à plus de 53%), Monthey (54%) et Vérossaz (environ 54%) ont refusé ce projet.
En 2019, les électeurs d’Uri avaient accepté un texte semblable à cette initiative populaire valaisanne. Et l’an dernier, les Valaisans avaient plébiscité le projet de loi sur la chasse à 68%, afin de faciliter l’abattage préventif de prédateurs, mais ce texte avait été refusé à 51,9% au niveau national.