Manifestation à Madrid en faveur du chef de la droite

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EspagneManifestation à Madrid en faveur du chef de la droite

Des dizaines de milliers de sympathisants ont manifesté dimanche dans la capitale espagnole en dénonçant les exigences des partis indépendantistes catalans.

De gauche à droite, l’ancien Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, la secrétaire générale du PP Cuca Gamarra, le président du Parti populaire (PP) Alberto Nunez Feijoo et l’ancien Premier ministre espagnol Jose Maria Aznar.

De gauche à droite, l’ancien Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, la secrétaire générale du PP Cuca Gamarra, le président du Parti populaire (PP) Alberto Nunez Feijoo et l’ancien Premier ministre espagnol Jose Maria Aznar.

AFP

Avec des drapeaux espagnols et le slogan «Non à l’amnistie!», environ 40’000 sympathisants de la droite espagnole, selon les organisateurs et les autorités de Madrid, se sont rassemblés à deux jours du débat sur la candidature au poste de Premier ministre du chef du Parti Populaire (PP), Alberto Núñez Feijóo, qui pour l’heure ne dispose pas de la majorité. «Pour moi c’est évident, je me dois exclusivement au peuple espagnol dans son ensemble, je suis là pour lui, rien de plus, je peux ou non devenir président du gouvernement (ndlr: titre officiel du Premier ministre), maintenant ou bientôt, mais en ce qui me concerne, ce qui compte pour l’Espagne c’est la liberté, l’égalité et la dignité», a déclaré M. Feijóo devant un public qui a scandé «Président, président!».

Environ 40’000 personnes sont venues apporter leur soutien à la droite, dimanche à Madrid.

Environ 40’000 personnes sont venues apporter leur soutien à la droite, dimanche à Madrid.

AFP

Après les législatives du 23 juillet qui ont porté le PP en tête, il lui manque quatre voix à la Chambre des députés pour atteindre la majorité. Alberto Núñez Feijóo, chargé par le roi Il Felipe VI de former un gouvernement, aurait dû pour cela convaincre des partis régionalistes, faiseurs de rois dans un Parlement très fragmenté, mais ceux-ci refusent de lui accorder leur soutien en raison de son alliance avec le parti d’extrême droite Vox.

Un «chantage inadmissible»

Pour leur soutien, les partis catalans exigent, entre autres revendications, l’amnistie des indépendantistes poursuivis depuis la tentative de sécession de la Catalogne en 2017. M. Feijóo a déclaré qu’il n’accepterait pas ce «chantage inadmissible», estimant l’amnistie «illégale».

Même si ça me coûte la présidence du gouvernement, je vais défendre le fait que l’Espagne est un ensemble de citoyens libres et égaux, quoi qu’il nous en coûte.

Alberto Núñez Feijóo, président du Parti populaire (PP).

Les manifestants ont critiqué le fait que Pedro Sánchez, le Premier ministre socialiste sortant, puisse accepter l’amnistie afin de se maintenir au pouvoir.

(AFP)

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