JO-2024 à Paris : 600 euros pour un billet: les Français décrient des prix excessifs 

Une écrasante majorité des Français (82%) trouve que les prix des places pour assister aux Jeux olympiques 2024 de Paris ne sont pas accessibles, selon un sondage publié dimanche. Si des places sont promises à 24 euros, elles sont très difficiles à dénicher, au contraire des billets beaucoup plus chers, qui peuvent dépasser 600 euros pour de l’athlétisme, selon plusieurs médias français.

Autre mauvaise nouvelle pour les organisateurs des JO-2024, 79% des Français ont le sentiment qu’obtenir des places pour les épreuves olympiques n’est pas simple en termes de démarches. 

Ce sondage Odoxa, réalisé pour Winamax et RTL, est publié deux semaines après le début de la première phase de vente de trois millions de billets par packs (des lots de 3 billets minimum, 30 maximum) qui fait l’objet de critiques virulentes sur sa complexité et sur les prix pratiqués.

Alors qu’il ne restera le 14 mars plus que 500 jours avant le coup d’envoi des JO-2024 (26 juillet-11 août), le soutien des Français pour l’événement reste fort: 69% des Français trouvent que c’est une bonne chose que les JO soient organisés à Paris, un recul néanmoins de cinq points par rapport à octobre 2021.

Ils sont une majorité (64%) à penser que ces JO-2024 permettront de créer des opportunités économiques pour la France, mais ils sont également 64% à ne pas faire confiance aux organisateurs pour maîtriser le coût de cet évènement et équilibrer le budget entre les dépenses et les recettes, dans un contexte de forte inquiétude sur l’inflation galopante. 

Enfin, 72% des Français estiment que les sportifs russes, écartés de la scène internationale depuis l’invasion de l’Ukraine, doivent pouvoir participer aux JO-2024, sous les couleurs de la Russie (28%) ou sous bannière neutre (44%) comme l’a esquissé fin janvier le Comité international olympique.

Ce sondage a été réalisé les 1er et 2 mars auprès d’un échantillon de 1005 personnes âgées de 18 ans ou plus, représentatif de la population française, avec une marge d’erreur de 2,5 points.