InterviewDani et Nico Capone: «La suite de notre fiction est en cours d’écriture»
Le couple romand aux 45 millions d’abonnés arrive sur W9 mercredi 1er novembre avec sa première série. Les Capone nous confient déjà penser à la suivante et parlent des dangers de leur métier.
- par
- Fabio Dell'Anna
Le succès leur sourit. Dani et Nico Capone comptent plus de 45 millions d’abonnés sur les réseaux sociaux et font rire la toile depuis près de cinq ans. Après avoir convaincu avec leurs sketchs en ligne et participé à «Mask Singer» cette année, les Vaudois débarquent avec un nouveau projet: «Les Capone se marient».
Il s’agit de leur première fiction qui sera diffusée mercredi 1er novembre sur W9 à 21 h 05. Réalisé par l’animateur Gaël Leforestier (on lui doit la série «Comme des gosses» sur M6), cet unitaire fait 90 minutes (2x45 minutes). Les Capone ont fait appel à de nombreux guests pour mettre en scène ce mariage qui va connaître plein de rebondissements. Nous avons rencontré le couple dans notre rédaction afin qu’ils nous racontent le tournage ainsi que les prémices de leur carrière pleine de succès.
Comment vous sentez-vous à la veille de la diffusion de votre première fiction?
Nico: Je me sens stressé, mais enthousiaste. C’est un super projet qui a mis deux ans à se mettre en place. Nous voulons vraiment que ça marche. Nous avons pris beaucoup de plaisir à le réaliser, nous espérons que les téléspectateurs vont apprécier.
Dani: Je suis convaincue que ça va bien se passer. Je reste très positive.
Si vous deviez me raconter un moment mémorable du tournage?
D.: Je me suis cassé la gueule dans les escaliers devant tous les acteurs. Je tombais sans cesse. (Rires.) Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais j’ai eu un gros bleu sur la cuisse. J’étais d’abord gênée et je rigolais, mais je n’avais qu’une envie: pleurer. Après, tout le monde a été aux petits soins avec moi.
N.: Pour moi, l’un des moments les plus mémorables, c’est une scène où j’ai eu un fou rire de deux heures et demie. Je suis dans le jardin avec des potes pour mon enterrement de vie de garçon. Je jette dans un trou ma chemise, ma carte de membre au Macumba, des capotes… À un moment, il y a une phrase en allemand et je ne pouvais juste pas la dire sérieusement.
D.: La scène devait durer deux heures, on a mis cinq heures. Le réalisateur n’en pouvait plus. (Rires.)
Comment étaient vos vrais enterrements de vie de jeune fille et de garçon?
N.: Je suis allé à Ibiza. C’était super!
D.: Ouais, monsieur s’est fait plaisir. Il est allé se faire masser le dos…
N.: Et Daniela est allée à Saint-Tropez. Elle a eu un temps pourri. (Rires.)
D.: À la base, j’étais censée aller à Ibiza. On a dû changer comme Nico y allait déjà. Finalement, on était dans une maison très sympa à Saint-Tropez.
Une des grandes fiertés de ce projet est certainement le beau casting de cette fiction avec Rayane Bensetti, Noom Diawara et Sabrina Martello.
N.: Nous avons choisi tous les guests. Je leur ai proposé les rôles selon leur personnalité.
D.: Pour les autres rôles, on paniquait un peu au départ. Beaucoup de monde avait fait le déplacement pour le casting et on se demandait comment on allait les sélectionner. Nous nous sommes surtout basés sur leur jeu de rôle. J’ai eu un coup de cœur direct pour celui qui joue mon papa et la mère de Nico. Nous étions sûrs à 100%.
Et votre vrai mariage dans tout ça, comment était-il?
D.: Nous étions quarante personnes. C’était très intimiste. Nous avions choisi les personnes les plus proches et nous avions loué un domaine super beau en Italie. Je me suis occupée de presque toute l’organisation. À travers les réseaux sociaux, on pourrait croire qu’on a beaucoup de potes et qu’on aime tout partager. Ce n’est pas le cas. Il faut garder son jardin secret. Nous n’avons pas dévoilé l’ensemble de notre mariage en ligne. Juste une petite vidéo lorsque Nico m’aperçoit pour la première fois.
Vous repensez parfois à vos débuts sur les réseaux sociaux?
D.: Oui. Nous avons commencé par des vidéos sur Facebook. Nous n’avons jamais vraiment imaginé notre avenir…
N.: Je n’y croyais pas vraiment.
D.: Nous ne connaissions rien à l’époque, mais nous nous projetions un peu, non? Bien sûr, nous n’avons jamais pensé qu’un jour nous participerions à «Mask Singer» sur TF1, mais nous avons toujours eu l’envie de faire une fiction. Je pense que, malgré nous, nous avions envie de croire en cette aventure.
Si vous pouviez remonter le temps de cinq ans, quel conseil vous donneriez-vous?
Les deux: Ne pas faire confiance à tout le monde!
N.: Il y a eu des mauvaises rencontres et ça a changé notre façon de penser.
D.: Des gens se font passer pour des personnes bienveillantes et gentilles, mais cela ne va finalement que dans un sens. Quand tu ne connais pas vraiment le monde de l’influence, tu te fais vite avoir par des agences ou des managers. Ils te font croire qu’ils vont t’aider à gérer ce business. On te dit: «Sois créatif, on s’occupe du reste.» Et finalement, on fait confiance à la mauvaise personne. Et à cause d’un couac, c’est notre image qui est en jeu. Heureusement, on est les deux solidaires dans ces situations. Seul, on aurait abandonné il y a longtemps. Les réseaux peuvent être dangereux.
Avez-vous d’autres projets que cette fiction?
N.: Oui, une BD mettant en scène notre famille va arriver. Ce seront plusieurs petits sketchs et notre fils (ndlr.: Mattia, 4 ans) fait partie de l’aventure. C’est un projet plus familial.
D.: Les gens oublient la sensation d’avoir un livre entre les mains. Ils sont toujours sur leur smartphone ou leur tablette. Comme ils oublient d’aller au cinéma car ils veulent regarder un film à la maison. Pourtant l’expérience est plus sympa…
La fiction aura-t-elle une suite?
N.: On attend de voir d’abord si ça plaît… La suite est peut-être en écriture… (Il sourit.)
D.: On vous lâche un petit scoop.