FOOTBALL: Pour vous, la Suisse doit toujours s’appeler la «Nati»

Comment faut-il appeler l’équipe de Suisse? Ne pourrait-on pas lui trouver un autre surnom que celui, un tantinet désuet, de «Nati», un diminutif adopté initialement par les Suisses alémaniques avant d’envahir les autres régions linguistiques? Outre la «Nati», le sondage mis en ligne ce mardi sur lematin.ch proposait une dizaine de propositions de substitution, parmi lesquels plusieurs noms d’animaux (Les Bouquetins, les Saint-Bernard, etc.).

Preuve de l’intérêt que suscite notre équipe nationale, vous avez été très nombreux - plus de 2600 - à y participer. À une écrasante majorité, vous avez voté en faveur du statu quo. 1134 personnes (soit 43% des votants) se sont ainsi prononcées pour le maintien de la tradition. Ce qu’il faut en déduire? On ne touche pas à la «Nati», deux syllabes symbolisant l’unité de ses supporters de Genève à Romanshorn…

Sur le podium mais nettement distancé, on trouve les «Confédérés», retenus par 316 votants (soit 12%) alors que le retour des loups, plébiscité par 263 personnes (10%), échoue à la troisième place. Derrière, les votes s’éparpillent considérablement. Seuls 79 suffrages ont été accordés aux Patriotes (3%), partageant la dernière position avec les Choucas.

Ce plébiscite en faveur de la «Nati» confirme au besoin l’attachement viscéral de la base à une appellation reconnue d’utilité publique. On ne change pas un surnom entré dans nos inconscients collectifs. D’un autre côté du verre à moitié plein, cela signifie que plus d’une personne sur deux souhaiterait en changer, sans toutefois réussir à se déterminer sur une proposition qui emporterait une large adhésion.

Le premier rendez-vous 2023 des Fondus, pardon de la «Nati», est fixé le 25 mars en Serbie pour le compte des éliminatoires de l’Euro 2024. Dans un match déplacé à Novi Sad et qui se disputera à huis clos, la Suisse de Murat Yakin affrontera la Biélorussie avant de se retrouver opposée à Israël trois jours plus tard à Genève.