Irak – Un forcené se tue avec sa famille pour ne pas être arrêté

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IrakUn forcené se tue avec sa famille pour ne pas être arrêté

L’homme, accusé de terrorisme, s’est retranché jeudi à son domicile, dans la province de Babylone, avant d’abattre une dizaine de ses proches, dont au moins sept enfants, et de se suicider.

Les forces spéciales irakiennes ont voulu prendre d’assaut le domicile d’un homme suspecté d’être un membre de l’EI lorsque celui-ci a tué tous les habitants de la maison puis s’est donné la mort.

Les forces spéciales irakiennes ont voulu prendre d’assaut le domicile d’un homme suspecté d’être un membre de l’EI lorsque celui-ci a tué tous les habitants de la maison puis s’est donné la mort.

Photo d’illustration/AFP

Un forcené retranché à son domicile en Irak a tué jeudi une dizaine de membres de sa famille élargie, dont sept enfants au moins, avant de se suicider pour échapper aux forces de sécurité venues l’arrêter, ont indiqué trois sources de sécurité.

Le drame s’est déroulé dans le village d’al-Rachayed, dans la province centrale de Babylone, quand des unités des forces d’intervention rapide (forces spéciales) et des renseignements ont voulu prendre d’assaut le domicile de l’homme «accusé de terrorisme», a indiqué une première source de sécurité. «L’accusé a tué tous les habitants de sa maison», selon cette source locale.

Trois sources ont donné des récits concordants des faits, mais le bilan des victimes diverge: la première source de sécurité locale a fait état de 19 morts, dont le forcené, et 12 enfants «âgés de deux à 12 ans», parmi lesquels la progéniture de ses deux frères. Un responsable au Ministère de l’intérieur a lui évoqué 12 morts, dont sept enfants et deux femmes.

Deux heures d’affrontement

Les affrontements ont duré deux heures et l’accusé était armé d’un fusil d’assaut, ont précisé la source de sécurité locale et le responsable du ministère. Trois membres des forces de sécurité ont été blessés, ont-ils ajouté. «Un détachement du renseignement s’est dans un premier temps rendu au domicile de l’homme pour l’arrêter quand ils ont été surpris par des tirs», selon le responsable de l’Intérieur. «Après un premier échange de tirs, ils ont appelé des renforts des forces spéciales. Un deuxième échange de tirs s’en est suivi».

Une troisième source du renseignement a, elle, assuré que l’accusé faisait partie du groupe jihadiste État islamique (EI), tout comme un de ses cousins.

(AFP)

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