FootballAccusé de violences conjugales, Ryan Giggs est blanchi
Les poursuites judiciaires contre l’ex-joueur star de Manchester United ont été abandonnées. Il était accusé d’avoir frappé son ex-compagne et sa belle-sœur.
Après près de trois ans de procédure, la justice britannique a annoncé mardi la fin des poursuites pour violences conjugales visant l’ancien footballeur star de Manchester United Ryan Giggs.
Un premier procès en 2022 n’avait pas permis d’aboutir à un verdict, le jury n’arrivant pas à se mettre d’accord sur la culpabilité de l’ancien joueur et sélectionneur du Pays de Galles de 49 ans.
Ryan Giggs était accusé de violences sur son ex-compagne Kate Greville et la sœur de cette dernière.
Ex-femme éprouvée
Un deuxième procès était prévu fin juillet mais le parquet a indiqué renoncer aux poursuites lors d’une audience préliminaire à la Manchester Crown Court, dans le nord de l’Angleterre.
«Ce n’est pas une décision prise à la légère», a assuré le représentant du parquet Peter Wright, expliquant que Kate Greville, éprouvée par les audiences de l’an dernier, ne souhaitait pas témoigner de nouveau.
«M. Giggs est profondément soulagé que les poursuites aient enfin pris fin après presque trois ans de lutte pour laver son nom», a réagi l’avocat du footballeur, Chris Daw.
«Il a toujours été innocent de ces accusations et de très nombreux mensonges ont été proférés à son sujet au tribunal», a-t-il poursuivi. «Il a été déclaré non coupable de tous les chefs d’accusation et souhaite désormais reconstruire sa vie et sa carrière en tant qu’homme innocent.»
Choc involontaire
Giggs avait plaidé non coupable des faits reprochés, qui remontent à une violente dispute le 1er novembre 2020, quand la police avait été appelée à son domicile. Celui qui a remporté deux Ligues des champions sous le maillot de Manchester United avait alors été arrêté, puis remis en liberté.
Selon l’accusation, Ryan Giggs s’en était pris violemment à sa compagne d’alors Kate Greville et à sa sœur Emma, blessant la première au coude et aux lèvres.
L’accusé avait assuré ne jamais avoir commis de violences contre des femmes, évoquant un choc involontaire avec son ex-compagne alors qu’ils luttaient pour le contrôle d’un téléphone portable.