Ski freestyle: Mathilde Gremaud: «Cool d’avoir ajouté cette ligne à mon palmarès»

Elle avait déjà gagné presque tout ce qui était possible de gagner dans sa discipline, le ski freestyle. La Fribourgeoise Mathilde Gremaud, championne olympique en 2022, à Pékin, triple gagnante des X-Games, n’avait plus qu’un titre de championne du monde à décrocher. C’est chose faite depuis ce mardi. Elle a en effet remporté l’or aux Mondiaux de Bakuriani, grâce à un premier run de feu. Nous l’avons jointe au téléphone en Géorgie.

Mathilde, quelles sont vos sensations après cette victoire?

C’est cool, vraiment cool. Il manquait cette ligne à mon palmarès, je suis fière de l’avoir remplie.

Vous avez fait un premier run d’enfer, et votre score (87,95 points) n’a jamais été dépassé. Pensiez-vous avoir assuré votre victoire après la première manche?

Non, on ne peut jamais être sûre de rien. Celles qui n’ont pas posé leur premier run pouvaient fort bien faire plus fort lors du deuxième. Cela étant, je me sentais bien partie. J’ai bien pensé avoir fait la différence sur le rail, mais je n’étais pas sûre de mes sauts. Donc j’étais soulagée à l’issue du premier run, où j’occupais la tête.

Être championne du monde après avoir été championne olympique, ça vous fait quoi?

Pas mal de monde attendait cela, je suis donc très contente d’y être parvenue. C’était le seul titre qui me manquait, j’ai désormais tout gagné.

La Canadienne Megan Holdan a terminé avec 0,20 point de retard sur vous, puis la Norvégienne Johanne Killi a chuté. Quelles ont été vos sensations à ce moment-là?

J’ai fêté ça avant le départ avec mon entraîneur Grégory Tuscher. On s’est serrés dans les bras, puis j’ai pris le départ avec le drapeau suisse. Il y avait un peu de vent de face, mais je n’ai pas pris de risques.

Qu’avez-vous l’impression de laisser au sport suisse, vous qui avez gagné tout ce qu’il était possible de gagner?

J’espère faire du bien au sport en général, j’espère aussi que mes performances attirent l’attention des médias et des jeunes sur notre sport.

La suite?

C’est toujours à Bakuriani, le Big-Air, ce week-end.