Football: Pourquoi Servette doit battre Lugano

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La dernière fois que les Grenat ont battu les Tessinois à la Praille, c’était en Challenge League, en février 2015. Ils veulent tordre le cou à la vilaine statistique ce samedi soir.

Daniel Visentini
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Daniel Visentini
Frick, entouré de Clichy et Vouilloz: les Servettiens attendent un succès à la Praille face à Lugano depuis plus de sept ans!

Frick, entouré de Clichy et Vouilloz: les Servettiens attendent un succès à la Praille face à Lugano depuis plus de sept ans!

BASTIEN GALLAY/LPS

Prêté par l’Olympique Lyonnais, c’était en février 2015 le premier retour de Jeremy Frick au Servette FC, avant le définitif, un peu plus tard. La date n’est pas anodine: quelques jours à peine après avoir retrouvé son club formateur, soit le 16 février, il gardait la cage servettienne contre Lugano, pour ce qui demeure la dernière victoire de Servette à domicile contre les Tessinois. Cette seule raison suffit: il est temps que Servette mette fin à la disette.

Le souvenir est encore vivace chez Frick. Servette s’était imposé 2-0. «Oui, je me souviens surtout du 2-0, le but d’Alexandre Pasche, dans un joli mouvement. C’était mon premier match pour mon retour au club.» Pasche avait scellé le succès à la 92e (assist de Doumbia). Le premier but avait été l’œuvre de Kevin Bua (assist de Sauthier). Un certain Kutesa avait remplacé Vonlanthen en toute fin de rencontre. Souvenirs, souvenirs.

La source d’inspiration est là. Servette est en confiance, deuxième au classement, solide derrière. «Nous sommes prêts à faire quelque chose, oui, lance le portier grenat. Le bilan comptable parle pour nous, il y a un bel état d’esprit et nous voulons gagner pour mettre fin à cette série.»

«Le bilan comptable parle pour nous, il y a un bel état d’esprit et nous voulons gagner pour mettre fin à cette série.»

Jeremy Frick, portier du Servette FC.

Ce sera encore le meilleur moyen de préserver l’invincibilité à la Praille. Alain Geiger partage bien sûr les envies de victoire de Frick. Mais il prédit: «Pour l’emporter, il nous faudra marquer deux buts, s’amuse-t-il. Parce que si nous n’en inscrivons qu’un, on trouvera les moyens de concéder l’égalisation.» Une boutade, mi-sucrée, mi-amère, qui raconte où Servette doit encore progresser, même s’il gagne en certitudes depuis le début de la saison.

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