Hockey sur glace: Les enseignements de l’acte I pour GE Servette

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Hockey sur glaceLes enseignements de l’acte I pour GE Servette

Les Grenat ont réalisé une prestation sérieuse contre Lugano, mais tout n’a pas été parfait. Ils ont notamment concédé trop d’occasions au deuxième tiers.

Ruben Steiger Genève
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Ruben Steiger Genève
Le GSHC s’est souvent retrouvé en bonne position devant le portier Mikko Koskinen.

Le GSHC s’est souvent retrouvé en bonne position devant le portier Mikko Koskinen.

BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO

Après dix jours d’inactivité, GE Servette est parfaitement entré dans ses play-off en disposant de Lugano lors de l’acte I du quart de finale (6-3). Les Aigles ont souffert pendant deux périodes avant de passer l’épaule dans l’ultime acte grâce à deux buts en 28 secondes.

Si ce succès a mis du temps à se dessiner, il est néanmoins mérité pour Jan Cadieux et ses hommes qui ont livré une bonne prestation. Bien que des points d’amélioration existent. Retour sur les trois enseignements principaux de cet acte I.

Le GSHC n’a jamais paniqué

Un premier but annulé de Pouliot à la 5e minute (obstruction sur le gardien), une ouverture du score concédée (Andersson à la 12e) et une égalisation tessinoise à la mi-match un brin contre le cours du jeu. Tous ces petits coups du sort auraient pu dérégler le GSHC, mais ce fut loin d’être le cas. Les Grenat n’ont pas semblé être habités par le doute. Ils ont montré du caractère et un fort esprit de réaction.

«On a réussi à prendre avec nous la confiance emmagasinée depuis le début de l’année, a réagi l’entraîneur Jan Cadieux. Les gars sont restés calmes et on s’était bien préparés à toutes les hypothèses de match éventuelles. Les mots d’ordre étaient: calme et gestion pendant soixante minutes.»

Une puissance offensive toujours présente

GE Servette possède la force de frappe offensive la plus impressionnante de National League. Mais le jeu se resserre toujours en play-off et il était intéressant de voir si ce secteur du jeu allait en pâtir. La réponse est non et les six buts marqués - dont un dans la cage vide - sont là pour en témoigner.

Au-delà de ces nombreux goals, il convient de relever que les Aigles ont touché quatre fois les montants du but d’Koskinen (28e Winnik, 33e Tömmernes, 40e Vatanen et 48e Völlmin) en plus de se créer plusieurs occasions dangereuses. Dès que le GSHC a augmenté le rythme et épuré son jeu, Lugano n’avait pas les moyens de se défendre et s’est vite retrouvé dépassé.

Une gestion du puck perfectible

Globalement, la performance des Genevois a été bonne. Cependant, il existe un axe principal d’amélioration: la gestion du puck. En zone offensive, les Grenat sont parfois retombés dans leur travers en jouant avec un peu trop de facilité. «C’était le cas par moments au deuxième tiers, a regretté Jan Cadieux. On a donné trop d’occasions sur des erreurs individuelles. On se doit d’être plus humbles dans notre management du puck en zone offensive.»

Cette légèreté s’est matérialisée par quelques pertes de pucks qui ont débouché sur des contres. Ce fut le cas à la 29e lorsque Mauro Zanetti s’est échappé après un mauvais jeu de Linus Omark. Le jeune attaquant a buté sur un Gauthier Descloux décisif en la circonstance. Un avertissement sans frais puisque Daniel Carr a égalisé dans la foulée (2-2 à la 30e). «On avait pris le momentum du match à cet instant. On doit apprendre à gérer ce genre de passage», a souligné Jan Cadieux.

Jeudi soir à la Cornèr Arena, Genève-Servette cherchera à faire le break et s’offrir un matelas confortable sur les Bianconeri. Il a en tout cas toutes les cartes en mains pour le faire. À lui de bien les utiliser.

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