Fait diversDécès d’une touriste française agressée au Maroc
Une octogénaire française est décédée au Maroc, ce lundi 12 décembre 2022, après avoir été agressée à coups de pierres. Son mari a lui aussi été blessé. La gendarmerie locale a interpellé un individu, qu’elle qualifie de « déséquilibré ».
Une touriste française est décédée après avoir été agressée, comme son mari, par un «déséquilibré» près de Rabat, a indiqué dans la nuit de lundi à mardi la directrice de l’hôpital où les deux victimes avaient été transférées. Cette femme octogénaire «a succombé à un traumatisme crânien. Son mari, également octogénaire, est lui dans un état stable. Il est arrivé conscient à l’hôpital», a précisé à l’AFP la docteure Leïla Derfoufi.
Aucun motif n’a été fourni à cette agression qui survient à 48 heures de la demi-finale du Mondial-2022 entre le Maroc et la France. «Il s’agit d’un couple. La femme, née en 1940, est malheureusement décédée. Elle est arrivée déjà décédée à l’hôpital. Nous sommes très déçus de ne pas avoir pu la sauver», a regretté la directrice de l’hôpital Moulay Youssel à Rabat. Selon les autorités locales, le couple avait été grièvement blessé après avoir été attaqué à coups de pierre par un «déséquilibré» lundi à Moulay Bousselham, dans la province de Kénitra, près de Rabat.
Les Français, premiers touristes étrangers au Maroc
Un individu présentant des «signes de déséquilibre mental» a été interpellé et placé en garde à vue par la gendarmerie locale, ont ajouté les autorités. D’après les premières informations, l’homme a «agressé les deux touristes sans raison apparente à l’aide de pierres, leur causant des blessures de diverses gravités», a ajouté la même source, sans autre détail. Une enquête est en cours sous la supervision du parquet.
Les Français sont de loin les touristes étrangers les plus nombreux à visiter le Maroc. Le 15 janvier dernier, une touriste française de 79 ans avait été assassinée par arme blanche sur un marché de Tiznit, près d’Agadir, dans le sud du Maroc. La justice marocaine avait écarté la piste terroriste, concluant à l’irresponsabilité pénale du meurtrier en raison de «troubles mentaux» et ordonnant son internement dans un hôpital psychiatrique.