Tanzanie - Un homme tué par un éléphant dans la réserve du Ngorongoro

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TanzanieUn homme tué par un éléphant dans la réserve du Ngorongoro

Les communautés d’éleveurs, comme les Massaï, sont autorisées à vivre dans les parcs nationaux aux côtés de la faune sauvage. Mais les conflits se multiplient avec les animaux.

Le parc national de Ngorongoro, en Tanzanie.

Le parc national de Ngorongoro, en Tanzanie.

AFP

Un homme a été tué par un éléphant dans la réserve naturelle tanzanienne du Ngorongoro, où la cohabitation entre humains et animaux sauvages est source de vives controverses ces derniers mois, a annoncé jeudi, la police locale. La victime, un Massaï de 45 ans, a été tuée mercredi par un éléphant qui s’en est pris à un groupe d’habitants à la recherche de bois de chauffage, a déclaré le chef de la police régionale d’Arusha, Justine Masejo, dans un communiqué.

Cette attaque intervient dans un contexte d’inquiétude face à l’augmentation des populations et activités humaines à Ngorongoro, cratère situé dans le Nord de la Tanzanie mondialement réputé pour ses paysages et sa faune sauvage et classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Les autorités tanzaniennes autorisent des communautés d’éleveurs, comme les Massai, à vivre dans les parcs nationaux et à faire paître leur bétail aux côtés de la faune sauvage. Mais les conflits se multiplient avec les animaux, notamment les lions et les éléphants, qui attaquent parfois les habitants et le bétail ou détruisent les récoltes.

Trois enfants tués par des lions

En août dernier, trois enfants ont été tués par des lions près de Ngorongoro alors qu’ils étaient à la recherche de bétail perdu.

Le débat est vif depuis plusieurs mois dans le pays autour d’une éventuelle expulsion des Massaï de cette zone protégée. «Ngorongoro est en train de se perdre. Nous avions convenu de le rendre unique en autorisant humains et animaux à vivre ensemble mais la population humaine est désormais hors de contrôle», a notamment déclaré la présidente tanzanienne Samia Suluhu Hassan en avril dernier.

Selon elle, la population humaine est passée de 8000 habitants en 1959 à plus de 100’000 l’an dernier et menace la faune. Bergers et militants locaux s’opposent à toute expulsion de Massaï.

(AFP)

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