Télévision – Christopher Walken a détruit une oeuvre de Banksy

Cela semble incroyable mais la scène a été réalisée sans trucage. Pour les besoins d’une série télé, l’acteur Christopher Walken a réellement recouvert de peinture un graffiti de Banksy, artiste dont les œuvres valent des millions.

La BBC a confirmé cette information. Ce que l’on voit dans l’épisode final de «The Outlaws», diffusé mercredi 10 novembre, s’est réellement produit. La série raconte les aventures de sept délinquants qui sont en réinsertion et font des travaux d’utilité publique. Là, ils doivent repeindre un mur de Bristol couvert de graffitis.

L’artiste Banksy, dont on ignore toujours la réelle identité, a certainement vécu une partie de sa vie à Bristol, où ses peintures réalisées au pochoir sont nombreuses. Dans la scène en question, Christopher Walken, grande star que l’on a pu voir notamment dans «Voyage au bout de l’enfer», «Dead Zone» ou «Dangereusement vôtre», enlève un bout de bois appuyé contre le mur et découvre l’image d’un rat avec deux sprays de peinture et au-dessus duquel il est écrit «Banksy».

«Regarde le rat que j’ai trouvé», annonce-t-il à sa surveillante dans l’épisode visible sur le player de la chaîne. Mais celle-ci est plongée dans la lecture d’un livre et ne se retourne pas: «Toute vermine de moins de 10 kilos est pour vous, emballez-la et jetez-la», répond-elle. «Non, c’est un rat en graffiti», rétorque Walken. «Le conseil a dit de peindre sur n’importe quel graffiti, alors faites-le», «Mais c’est terriblement bien fait» tente de la convaincre Walken. La surveillante est inflexible; «Moins de parlote, plus de peinture».

Et l’acteur de se saisir d’un rouleau et de faire disparaître le Banksy. Mais pour de vrai? «Nous pouvons confirmer que l’œuvre d’art à la fin de «The Outlaws» était un Banksy original, et que Christopher Walken a peint sur cette œuvre d’art pendant le tournage de cette scène, la détruisant», a déclaré un porte-parole de la série.

La dernière œuvre de Banksy, «Love is in the Bin», vendue le mois dernier pour 22,8 millions de francs était ce qui restait de «La fille au ballon» qui s’était en partie autodétruite juste après une première vente où elle avait été adjugée 1,25 million. Quant aux peintures en ville, elles peuvent faire monter le prix d’un bâtiment, comme cela s’est produit pour un magasin dans le Suffolk pour lequel il a été demandé 250 000 francs en plus en raison de la présence d’un Banksy sur un de ses murs.