Football: Malade, Balotelli n’a toujours pas vu le nouveau coach du FC Sion

Intronisé lundi sur le banc du FC Sion, David Bettoni n’a pas encore eu l’occasion de croiser Mario Balotelli, à l’entraînement, sur les terrains de Riddes. «Je n’ai pas encore pu lui parler», glisse le successeur de «coach CC».

Après avoir obtenu un jour de congé supplémentaire, mardi, de la part de son président, l’attaquant italien est annoncé malade. Au moment où son nouvel entraîneur était officiellement présenté ce jeudi à Tourbillon, Mario Balotelli recevait la visite du médecin. «Il a 39,5 degrés de fièvre», devait préciser le directeur sportif, Barthélémy Constantin. C’est la troisième fois déjà que la diva italienne se fait porter pâle depuis son arrivée en Suisse.

Comment Bettoni, habitué à gérer les egos dans le vestiaire du Real Madrid, compte-t-il s’y prendre pour relancer le fantomatique No 45 du FC Sion? «Je n’ai aucun jugement sur personne, répond-il. Mais il faut être réaliste. J’ai vu à Madrid comment se gèrent les grands joueurs. Même si un joueur comme Balotelli peut évidemment nous faire gagner des points, on pense toujours que la star d’une équipe peut régler tous les problèmes (…) Ici, je ne suis pas là pour gérer un joueur en particulier, je suis là pour accompagner l’équipe à être plus performante. L’objectif est commun.»

Diminué physiquement, l’attaquant devrait normalement faire l’impasse sur le rendez-vous de samedi à Berne contre YB. «Si Mario, qui ne s’est pas encore entraîné cette semaine, est toujours fiévreux, confirme Bettoni, je doute qu’il puisse nous accompagner. On a besoin de joueurs compétitifs. Alors si Mario n’est pas performant…

Au-delà du cas Balotelli, l’ancien assistant de Zidane au Real Madrid devra aussi composer sans François Moubandje. Touché au genou droit à l’entraînement, le défenseur du FC Sion ne rejouera plus cette saison. L’absence du Genevois, qui devra probablement se faire opérer dans les prochains jours, devrait se prolonger jusqu’à neuf mois s’il s’avère que les ligaments croisés étaient déchirés, comme on le redoute.