Appel de l’OFSP - «Faites-vous tester en rentrant de vacances, même sans symptômes»

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Appel de l’OFSP«Faites-vous tester en rentrant de vacances, même sans symptômes»

L’OFSP, les Cantons et la task force continuent d’appeler les hésitants à se faire vacciner, et les invitent à se faire tester quand ils rentrent de voyage.

Yannick Weber
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Yannick Weber
La fin de la gratuité des tests n’est pas pour demain. Au contraire, Berne exhorte la population non-vaccinée à le faire régulièrement.

La fin de la gratuité des tests n’est pas pour demain. Au contraire, Berne exhorte la population non-vaccinée à le faire régulièrement.

20min/Vanessa Lam

Alors que les appels à rendre les tests payants se multiplient, l’OFSP prend, pour l’instant, le chemin inverse. Mardi en conférence de presse, l’office a lancé une nouvelle campagne qui s’adresse aux personnes qui rentrent de vacances: «Même sans symptômes, faites-vous tester». Le but est d’éviter une flambée épidémique, favorisée par le tourisme et le brassage des populations dans des zones densément fréquentées par les touristes venus du monde entier et qui se «relâchent».

Incertitude sur les vaccinés

L’OFSP a reconnu qu’il restait une part d’incertitude en ce qui concerne les vaccinés: au début, on pensait savoir que les quelques vaccinés qui étaient contaminés, même sans symptômes, avaient une charge virale plus faible et étaient moins contaminants, puis des données américaines ont montré qu’ils pouvaient possiblement transmettre le variant Delta autant que les non-vaccinés. Pourtant, l’appel ne s’adresse pas officiellement à tous. «Sauf pour les personnes vaccinées ou récemment guéries», a précisé Virginie Masserey, cheffe de la section Contrôle des infections, lors de son intervention. «Les personnes vaccinées doivent toujours se faire tester au moindre symptôme», a néanmoins réaffirmé l’OFSP.

Malgré l’avancement de la campagne de vaccination, les tests ne sont pas encore morts et l’OFSP a par exemple encore une fois appelé les cantons à mettre en place des tests réguliers dans les écoles dès la rentrée. Pourtant, malgré ce sursaut d’appels aux tests, c’est bien la vaccination qui reste au cœur du discours.

«En huit semaines, c’est fini»

Interlocuteur après interlocuteur, le message a été martelé: faites-vous vacciner. L’appel reste le même, car plus le nombre de vaccinés sera grand, plus les risques de nouveaux moments difficiles vont baisser, estiment les autorités.

«Il reste trois millions de personnes non immunes en Suisse», a rappelé Martin Ackermann, président de la task force scientifique. C’est bien assez pour aboutir à une surcharge hospitalière et à plus de décès que la Suisse n’en a connus jusqu’ici. «Mais ça, c’est le plan B. Car on a un moyen de l’éviter: la vaccination. L’épidémie, dans le monde, ne va pas disparaître. Mais en Suisse, en huit semaines, on peut la faire arriver à sa fin si on se fait tous vacciner», a-t-il dit. «À chacun de prendre ses responsabilités et de faire le bon choix pour soi et pour la communauté», a dit Virginie Masserey.

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