FootballFrick: «Je suis à Servette pour gagner un titre!»
Le portier grenat vient de prolonger son contrat jusqu’en 2027. Il dit ses ambitions avant le Bâle-Servette de ce samedi soir (20 h 30).
- par
- Daniel Visentini
Jeremy Frick, une prolongation de contrat de trois ans, quand on en a trente, c’est un choix clair, non?
Oui, cela m’a obligé à me poser la question du plan de carrière. Prolonger de trois ans avec Servette, c’est quelque part penser que je finirai ma carrière ici, à Genève.
Avez-vous eu des contacts pour quitter Servette?
Oui. Ces dernières saisons, plusieurs opportunités qui se sont présentées. Même la Russie, avant la guerre. Heureusement que je n’y suis pas allé… Il y a aussi eu la Turquie, la MLS, la France et la deuxième division anglaise. Financièrement, c’était intéressant pour moi.
Mais vous êtes resté au Servette FC: pour quelle raison?
Servette, c’est ma maison. Je suis fier d’y jouer. C’est un club qui retrouve son aura d’avant et je me plais à croire que je fais partie de ceux qui ont contribué à tout cela. Il y a encore des choses à faire ici, un bout de chemin à parcourir. J’ai des ambitions.
Quelles sont ces ambitions?
Je suis à Servette pour gagner un titre. La Coupe, le championnat, à choix. Mais au moins un titre. On ne se souvient que des vainqueurs, pas des finalistes. Je veux donc gagner un titre.
Alors il faut gagner à Bâle ce samedi soir, pour continuer après deux victoires: Servette est-il capable d’aligner une belle série de succès?
Franchement, avec la qualité de notre effectif, on ne doit pas en douter. Ce serait petit. Nous sommes chargés à bloc, après deux semaines de pause internationale, nous sommes prêts pour défier Bâle, qui n’est pas au mieux actuellement. Cela fait 25 ans que Servette n’a pas gagné au Parc Saint-Jacques. C’est le bon moment.
Comment vivez-vous le fait que René Weiler semble vous mettre désormais en concurrence avec Joël Mall?
Je ne vais pas dire que je le vis avec enthousiasme, non. Je crois que si je n’avais pas été blessé en début de saison, on n’en parlerait même pas. Mais c’est comme cela, je dois faire avec, j’y suis obligé. Je le vis comme un footballeur professionnel: je vais travailler à fond, comme toujours, pour mériter ma place. Et je serai toujours le capitaine du groupe, quoi qu’il arrive, pour le bien de l’équipe.