Euro en Angleterre: Nils Nielsen: «Si vous pouviez voir ma déclaration d'impôts»

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Euro en AngleterreNils Nielsen: «Si vous pouviez voir ma déclaration d'impôts»

Le sélectionneur national est passé devant la presse, samedi à Sheffield, avant le «huitième de finale» de l’Euro 2022 contre les Pays-Bas.

Robin Carrel
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Robin Carrel
Le coach danois n’a toujours pas perdu son humour.

Le coach danois n’a toujours pas perdu son humour.

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Pas besoin de sortir la calculatrice pour le comprendre. Dimanche, à Bramall Lane, l’équipe de Suisse doit réaliser l’un des plus grands exploits de son histoire si elle veut jouer les quarts de finale du championnat d’Europe en Angleterre. Les Helvètes se doivent de battre les tenantes du titre néerlandaises et ça s’annonce compliqué. Nils Nielsen, le sélectionneur, a expliqué comment il s’y est pris pour entretenir le suspense.

Quelles sont les dernières nouvelles? Tout le monde est apte?

Tout le groupe s'est entraîné aujourd'hui (ndlr: mercredi), c'était bien. Toutes les filles devraient être à 100% pour ce dimanche et le match contre les Pays-Bas. On a besoin de tout le monde et, surtout, qu'elles se sentent bien. Ces deux derniers jours, on a eu des entraînements excellents, avec beaucoup d'intensité. Tout le monde est impatient de jouer ce match.

Quel est le plan pour le gagner?

Si je vous dis le plan, je ne pense pas que ce serait très intelligent... Aux Pays-Bas, ils comprennent beaucoup de langues, là-bas! Alors je ne vais rien vous révéler. Le plan, c'est surtout que, quand l'arbitre sifflera la fin du match, on ait marqué un but de plus que les adversaires...

«Les Pays-Bas et l'Espagne sont les deux équipes qui savent le mieux garder le ballon»

Nils Nielsen

Il faut s'attendre au même type de match que contre la Suède (défaite 1-2)?

Je pense que ça devrait être plus ou moins le même type de rencontre, effectivement. A nous d’essayer de la gagner, cette fois. Mais ça ne veut pas dire qu'on va avoir plus de possession que les Néerlandaises! Ce sera à nous de trouver la force pour avoir plus de réussite. Je pense que, dans ce tournoi, les Pays-Bas et l'Espagne sont les deux équipes qui savent le mieux garder le ballon. Ça risque donc d'être compliqué d'arriver à le récupérer et bien l'utiliser dès qu'on l'aura dans nos rangs. On s'attend à devoir défendre très bien durant tout le match et il faudra exploiter au mieux nos occasions.

Quel pourcentage de chances de victoire vous vous donnez cette fois?

Je ne suis pas très fort avec les chiffres... Si vous pouviez voir ma déclaration d'impôts, vous comprendriez! Mais dans les derniers grands tournois, notre adversaire de ce dimanche n'a jamais perdu face à des sélections européennes. Quand elle a été battue, ç'a à chaque fois été contre les Etats-Unis. Mais nous avons confiance en nous-mêmes. Il faudra de toute façon être à 100% pour battre cette équipe. J'avais dit qu'il y avait 90% de chances pour la Suède et 10% pour nous plus tôt cette semaine, mais c'était parce que j'avais revu la statistique des résultats qu'on avait faits contre les Suédoises dans le passé. C'était facile à calculer. Là, c'est plus difficile. On pourrait réaliser l'exploit de devenir la première équipe européenne à battre les Pays-Bas en cinq ans, mais on sait aussi qu'on a très peu de chances. Ça ne veut pas dire qu'on ne va pas tout donner pour aller chercher la victoire...

Et ça risque d'être le dernier match de la carrière de Sandy Maendly...

J'espère vraiment qu'elle aura d'autres occasions de jouer avec cette équipe. C’est une joueuse qui comprend très bien le jeu. Elle est un excellent exemple pour le football féminin en Suisse et c’est dommage qu’elle arrête. Mais au bout d’un moment, dans une carrière, il faut faire des choix. C’est quand même super qu'elle puisse encore montrer ses qualités et sa passion à travers notre projet.

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