Hockey sur glace – Le HCC veut s’inspirer du 16 mars 2008

Le HC La Chaux-de-Fonds, malmené par Olten, mené 2 à 0 dans la série, peut-il réussir l’impensable et se qualifier pour la finale? Les Neuchâtelois, entraînés à l’époque par Gary Sheehan, avaient réussi cet exploit le 16 mars 2008 alors que le LHC croyait l’affaire dans le sac(re), après s’être imposé lors des trois premiers matches. Et si l’Histoire attrapait le hoquet? À l’instar de tous ses coéquipiers dans le vestiaire, qui se sont rappelé cet épisode inoubliable aux Mélèzes, Loïc In-Albon, l’ex-joueur de Lausanne et de Langnau, veut encore y croire, prêt à renverser des montagnes…

Loïc In-Albon, alors c’est fort Olten?

Oui, c’est pas mal, c’est une bonne équipe en effet.

Mais il semblerait, après ces deux premières confrontations, que ces Soleurois soient trop forts pour vous, non?

Non, non, trop forts je ne pense pas. À mon avis, on peut aller les chercher, clairement.

Mais comment allez-vous faire pour tourner cette série mal emmanchée?

En marquant des goals déjà. À nous de transformer nos nombreuses occasions et puis, surtout, faire fonctionner le power-play d’une manière ou d’une autre.

Ah, vous avez les mêmes soucis que le LHC, qui pêche également à cinq contre quatre?

Oui c’est ça, comme le LHC, on n’arrive pas à trouver des solutions.

Une des solutions serait, peut-être, de perturber les Soleurois, de sortir par exemple leurs meilleurs éléments du match. Y a-t-il un joueur, comme Chris Di Domenico, dont les nerfs sont à fleur de peau, qui peut péter les plombs à tout moment?

On a un peu essayé, mais il n’y en a pas trop, des comme lui. C’est surtout à nous de mettre le même rythme que mercredi au premier tiers, où là, on a vraiment bien joué. Durant ces vingt premières minutes, Olten n’a pas eu trop d’occasions. Nous étions très agressifs, c’est ainsi qu’on doit faire pour espérer gagner.

En face vous connaissez bien Larri Leeger, avec lequel vous avez joué. Vous devez savoir comment faire pour le sortir de ses gonds, non?

Ce n’est pas un joueur facile à dérouter, mais jusque-là, il a pris pas mal de pénalités stupides. On va continuer de l’embêter…

Après votre deuxième défaite, 5 à 2 mercredi aux Mélèzes, dans le vestiaire, avez-vous ressenti de l’abattement, une résignation ou au contraire un sentiment de révolte?

Nous sommes toujours bien soudés! De toute manière en play-off, qu’on perde 1-0 ou 5 à 2, c’est égal, il n’y a que 2 à 0 dans la série. Et le HCC a déjà effacé durant son histoire un retard bien plus important pour se qualifier. Zéro à deux, ce n’est pas grand-chose, on peut encore faire tourner ça. Ce n’est pas fini du tout!

Il y avait plus de 3000 personnes aux Mélèzes mercredi, prêtes à vous pousser…

Il y avait en effet une jolie ambiance qui nous aide. Aux Mélèzes, on a un public magnifique, qui a été formidable toute la saison. Rien que pour nos fans, on a envie de donner notre maximum pour revenir dans cette série. On peut bien faire ça pour eux, c’est la moindre des choses!

Pour cela, il va falloir trouver du côté du Kleinholz le fameux trou de souris…

Oui, c’est ça, un trou de souris! On doit imposer notre rythme, à fond dès le début du match et vraiment concrétiser nos occasions.

Où étiez-vous le 16 mars 2008?

J’avais 11 ans et je devais certainement me trouver dans les gradins de Graben, à Sierre. Pourquoi?

Parce qu’en 2008, le HCC, qui était mené 3-0 dans sa série contre Lausanne avait renversé la série pour finalement se qualifier pour la finale…

J’ai entendu parler de cet épisode, oui. Et je suis convaincu qu’on peut le refaire, c’est clairement faisable! En tout cas, on va faire le maximum pour continuer cette belle saison.