FootballDouché par Winterthour, Stade Lausanne Ouchy rate le coche
En l’espace de 6 minutes, le promu lausannois a manqué un penalty puis concédé deux buts, samedi. Battu à la Pontaise (1-3), il s’enfonce à la dernière place de Super League.
- par
- Brice Cheneval
L’enthousiasme s’est envolé aussi vite qu’une bonne résolution de début d’année. Une semaine après une victoire à Lugano qui avait fait souffler un vent d’optimisme, Stade Lausanne Ouchy est retombé à la Pontaise devant Winterthour, ce samedi (1-3). Le promu, lanterne rouge depuis près de 3 mois, pouvait espérer revenir à 2 points de Bâle, opposé au leader Young Boys dans la soirée. Au lieu de cela, il bouclera le week-end enfoncé à la dernière place.
SLO a vu les 3 points s’évaporer en l’espace de 6 minutes, samedi soir. À la 11e, Gabriel Kyeremateng était parvenu à obtenir un penalty. Mais contrairement au week-end précédent, l’attaquant allemand recruté au début du mois a vu le gardien adverse repousser sa tentative (12e). Un échec lourd de conséquence: dans la foulée, Luca Zuffi ouvrait le score d’une tête parfaitement placée (13e), avant que Nishan Burkart double la mise en coupant un centre tendu d’Adrian Gantenbein (18e).
Un éclair dans la nuit signé Qarri
Proactif avec le ballon à l’entame de match, Winterthour laissait volontairement l’initiative aux Vaudois après ses deux coups de poignard. Et si le SLO s’était montré incisif en contre-attaque au Tessin, il a rencontré toutes les peines du monde à créer le danger ce samedi. L’absence d’Ismaël Gharbi, suspendu suite à son expulsion à Lugano, s’est fait cruellement ressentir.
Fragile défensivement, l’équipe de Ricardo Dionisio frôlait à de nombreuses reprises le but de la correctionnelle quand soudain, un éclair signé Mergim Qarri surgissait dans la nuit lausannoise: le No 10 stadiste décochait un missile lointain terminant dans le petit filet de Marvin Keller (58e). Ce chef d'œuvre, tombé de nulle part, aurait pu sonner la révolte des Lions. Il ne restera qu’une inspiration géniale isolée dans un océan d’imprécisions. Dans un ultime sursaut, le SLO se faisait punir une dernière fois, en contre, par Randy Schneider au bout du temps additionnel (90e+5).