Hockey sur glace: GE Servette face au plus grand défi du hockey suisse

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Hockey sur glaceGE Servette face au plus grand défi du hockey suisse

Pour atteindre la finale de National League, les Aigles doivent se défaire de Zoug et son portier Leonardo Genoni. Il n’a plus perdu une série depuis 2018.

Ruben Steiger
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Ruben Steiger
Le brio de Leonardo Genoni n’a pas suffi vendredi soir pour contrer la puissance offensive de Genève-Servette.

Le brio de Leonardo Genoni n’a pas suffi vendredi soir pour contrer la puissance offensive de Genève-Servette.

BASTIEN GALLAY / GALLAYPHOTO

Parmi toutes les énigmes qui entourent le hockey suisse, il en existe une qui est probablement la plus difficile à résoudre. S’imposer contre Leonardo Genoni en play-off. Depuis 2018 et une élimination de son CP Berne contre les ZSC Lions en demi-finale, le gardien international de 35 ans est tout simplement invincible. Tant avec les Ours en 2019 qu’avec Zoug en 2021 et 2022, «Leo» s’est sublimé pour faire passer son palmarès de quatre à sept titres de champion de Suisse.

Des chiffres qui permettent de mieux appréhender la taille du défi proposé à Genève-Servette. Opposés aux Zougois en demi-finale, les Aigles devront réaliser un authentique exploit s’ils veulent se donner le droit de disputer une nouvelle finale et d’écrire l’histoire en soulevant un premier trophée.

«On est conscients de son talent mais ça joue tout de même un petit rôle dans la tête.»

Vincent Praplan, attaquant de GE Servette

Pourtant, pendant une grande partie de la campagne 2022-2023, le dernier rempart des Taureaux n’a pas donné les garanties habituelles, plafonnant sous les 90% d’arrêts en 43 sorties. La fin du mythe? Absolument pas. Car Leonardo Genoni, comme envisagé par tous, a atteint son pic de forme au bon moment, à l’approche des play-off.

Première marche gravie

«Qui doute qu’il sera bon les deux prochaines semaines? Personne, je peux vous dire qu’il sera très bon», assurait Sébastien Beaulieu, entraîneur des gardiens du GSHC, avant le début de la série. Vendredi soir lors de l’acte I aux Vernets, Genoni a fait du Genoni pendant quarante minutes, s’interposant avec brio devant les 21 tentatives genevoises.

Au point de presque entrer dans les têtes des attaquants. «On est conscients de son talent mais ça joue tout de même un petit rôle. On était frustrés après les deux premiers tiers, explique Vincent Praplan. Mais on sait aussi qu’il est humain et qu’en le mettant sous pression et en créant du trafic, on aura nos chances.»

Chose que les Grenat ont parfaitement mise en œuvre en troisième période pour retourner la rencontre et s’offrir le premier point. La première marche a été gravie, mais le casse-tête devra encore être résolu trois fois. À commencer par ce dimanche soir en terres zougoises.

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