CyclismeRetour d’un protocole anti-Covid au Tour de France
Des mesures contre le virus seront mises en place pendant la Grande Boucle (du 1er au 23 juillet), qui prévoit notamment le retour du masque et de la distanciation sociale.
Les organisateurs d’Amaury Sport Organisation (ASO) n’ont pas confirmé les mesures qui seront appliquées lors de la Grande Boucle. Mais une réunion avec les directeurs sportifs, samedi à la veille du Critérium du Dauphiné, a permis d’en définir les contours, a-t-on appris auprès de plusieurs membres d’équipes. Le protocole prévoit notamment un accès limité sur la ligne d’arrivée pour les membres de chaque équipe et le port du masque obligatoire dans les paddocks pour les journalistes et les invités notamment.
Pour les coureurs, il s’agira de limiter au maximum les interactions en dehors de la «bulle» remise en vigueur autour de la course, en évitant notamment de s’alimenter à l’extérieur mais aussi une trop grande proximité avec les spectateurs (selfies et autographes seront prohibés).
Même si pour beaucoup le Covid-19 ne semble déjà être plus qu’un lointain souvenir, les organisateurs ne veulent pas vivre la même mésaventure que le Tour d’Italie, le mois dernier, notamment marqué par l’abandon du leader et grand favori Remco Evenepoel avant même la mi-course à la suite d’un test positif au coronavirus. Au Dauphiné, les coureurs portaient déjà pratiquement tous le masque dimanche avant le départ de la première étape et n’avaient dans l’ensemble rien à y redire.
«Ça ne me dérange pas du moment qu’on préserve notre santé. Je préfère mettre des masques et que tout le monde soit plus serein plutôt que d’avoir une épidémie et que beaucoup de coureurs soient +out+ à cause du Covid», a déclaré David Gaudu, le leader de l’équipe Groupama-FDJ, à l’AFP.
La veille, Julian Alaphilippe avait déjà raconté qu’il avait été «l’un des seuls à porter un masque» dans l’avion pour venir sur le Dauphiné. «C’est peut-être trop, mais j’ai vraiment envie de faire le Tour, avait-il dit. Le vélo est peut-être le sport qu’on contrôle le plus. C’est pour ça qu’il y a eu énormément de cas positifs sur le Giro aussi. Ça gâche un peu la fête. Mais il faut s’y faire. J’espère que ce sera fini un jour.»