Partenariat: Le futur du Papiliorama: une balade au-dessus de la canopée!

Idéal pour une sortie en famille pendant les vacances de «pommes de terre»! Le Papiliorama de Chiètres (FR) vous propose aujourd’hui déjà une balade dans une méga serre où quelque 1000 papillons, appartenant à plus de 60 espèces, virevoltent pour la plus grande joie des petits et des plus grands. Autre must de la visite, le Nocturama, avec son dôme au toit translucide, filtre la lumière du jour pour la métamorphoser en clair de lune. Au détour des sentiers, vous y rencontrerez entre autres des paresseux à la recherche de leur pitance. Serez-vous l’un des 260’000 visiteurs annuels, dont quelque 100’000 enfants et adolescents, à vous rendre sur le site? «Les installations extérieures valent aussi le déplacement», souligne Caspar Bijleveld, biologiste et directeur de la Fondation Papiliorama qui constate que les visiteurs affluent surtout par jour de pluie, alors que toutes les installations valent la peine d’être aussi admirée par beau temps. 

Mais le plus grand zoo de Suisse dédié aux lépidoptères prépare de nouvelles surprises, et de taille, à l’horizon 2030. Rien moins qu’un voyage au-dessus de la jungle. «Avec le nouveau bâtiment Canopea, ajoute le biologiste, les visiteurs découvriront les jardins suspendus des tropiques.» Les arbres seront envahis par d’autres plantes, assure la documentation, des lianes, des orchidées et des broméliacées riches en formes et en couleur. Un système d’humidification va simuler les brumes matinales et la partition musicale sera jouée par des oiseaux chanteurs  menacés d’extinction de l’Asie du Sud-Est. 

Ce n’est pas tout. Le Papiliorama du futur va s’enrichir d’un élevage high-tech pour les papillons, de salles de conférences, d’une exposition sur les amphibiens et d’une  place de jeu intérieure. Les oiseaux locaux n’ont pas été oubliés pour autant. Une nouvelle volière «Pays des Trois-Lacs» va sensibiliser les visiteurs à des espèces autrefois abondantes comme la perdrix grise ou la chouette chevêche. Quant à la nature environnante, elle sera observée depuis une tour conçue avec les stations ornithologiques locales et servira aussi de lieux de nidification à des espèces comme les martinets, l’effraie des clochers et le choucas des tours.

Bien sûr, un tel pari sur le futur a un coût qui ne peut être couvert par l’unique vente des billets d’entrée. «Le fond de la Loterie Romande intercantonale soutient pleinement notre projet et nous avons en plus une aide substantielle de la Loterie Romande fribourgeoise, dit encore Caspar Bijleveld. C’est toute l’importance que revêt la LoRo qui est à nos côtés depuis des décennies: sans elle, et l’aide d’autres, le Papiliorama ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui, et les projets futurs ne pourraient voir le jour.»