Jura françaisEnquête pour homicide après la découverte de deux corps
Appelés pour l’incendie d’une maison, les pompiers du Jura, en France, ont découvert deux cadavres. L’homme aurait tué sa femme, avant de se donner la mort. Les enfants sont saufs.
Une enquête pour «homicide volontaire» et «destruction par moyens dangereux» a été ouverte après la découverte, dans le département français du Jura, des cadavres d’une femme et d’un homme, a annoncé, vendredi, le Parquet de Lons-le-Saunier. Le quotidien régional «Le Progrès» a évoqué un «féminicide», ce que l’autorité judiciaire n’a pas confirmé.
Les secours, appelés dans la nuit de mercredi à jeudi pour un incendie dans une maison de Vaux-lès-Saint-Claude, un village à une cinquantaine de kilomètres de Lons-le-Saunier, avaient découvert les deux corps, ainsi que les deux enfants du couple, vivants. Ces derniers ont été «pris en charge médicalement et héliportés au centre hospitalier de Besançon», avaient indiqué les pompiers.
En bonne santé, les enfants se trouvaient à l’intérieur d’un véhicule stationné devant le domicile du couple, les feux de détresse allumés, selon «Le Progrès», ce que n’a non plus pas confirmé le Parquet.
Tuée à l’arme blanche
«Les corps des deux adultes présentaient des traces de mort violente», ajoute l’autorité. Selon les autopsies, «la femme, âgée de 26 ans, a succombé à une hémorragie massive faisant suite à des coups portés à l’aide d’une arme blanche. Sur les lieux, un couteau porteur de traces de sang et d’éléments pileux confirmait l’hypothèse d’un homicide à l’arme blanche».
L’homme a «quant à lui succombé à un tir unique réalisé à l’aide d’un fusil de chasse» au niveau de la tête, a indiqué le Parquet, précisant que, «là encore, les constatations médicolégales concordent avec les constatations faites sur place, un fusil étant retrouvé à proximité immédiate du corps de l’homme».
Déjà condamné pour meurtre en 1996
Âgé de 57 ans, ce dernier avait «été condamné en 1996 pour des faits de meurtre», puis remis en liberté en 2003, avant d’être à nouveau condamné en 2009 «pour un délit relatif aux mœurs. Il avait également fait l’objet de poursuites, en 2019 et 2022, pour le non-respect des obligations liées à son inscription au fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles».