RoumanieDeux morts et 56 blessés dans l’explosion d’une station de gaz
Des dizaines de pompiers qui intervenaient pour éteindre une station de gaz de pétrole liquéfié (GPL) en feu, près de Bucarest, ont été surpris par une seconde explosion.
Deux personnes ont été tuées et 56 blessées, dont plusieurs ont été transportées à l’étranger pour y être soignées, dans deux explosions samedi près de Bucarest dans une station de gaz liquéfié, ont annoncé les autorités roumaines. Trente-neuf pompiers qui intervenaient sur le site de cette station de gaz de pétrole liquéfié (GPL) à Crevedia, au nord de la capitale, après la première explosion, ont été blessés lorsque la seconde explosion a eu lieu. Les deux personnes décédées sont un couple, dont l’homme a fait une crise cardiaque, tandis que la femme, grièvement brûlée, est morte plus tard de ses blessures. Parmi les blessés se trouvent également deux agents de police et deux gendarmes, a détaillé Raed Arafat, chef du département de secours, qui précise que certains de ces blessés souffrent de brûlures graves.
«Nous avons transféré deux pompiers et deux civils à l’étranger (pour être soignés) et d’autres suivront», a annoncé M. Arafat dans un communiqué. Ces blessés ont été emmenés en Italie et en Belgique, selon le Ministère roumain de la défense. La Roumanie a demandé assistance, via le mécanisme de protection civile de l’Union européenne, pour le traitement de 18 patients grièvement brûlés, et l’Autriche, l’Allemagne et la Norvège ont offert leur aide, a indiqué sur X (ex-Twitter) le commissaire européen pour la Gestion des crises, Janez Lenarcic.
Causes inconnues
Les raisons de ces explosions n’étaient pas encore connues, mais une enquête est en cours. «Nous savons que la station n’était pas en service, et n’avait pas d’autorisation pour fonctionner», a déclaré M. Arafat.
Plus de vingt véhicules de pompiers ont été dépêchés sur les lieux, et la population a été évacuée dans un rayon de 700 mètres, a déclaré l’Inspection pour les situations d’urgence, dans un communiqué.
Le président roumain, Klaus Iohannis, a déploré sur Facebook une «tragédie» et d’ores et déjà réclamé une enquête.