Bienne – Un forcené muni d’un couteau a été maîtrisé

Un déploiement policier a impressionné les observateurs, mercredi matin à la gare de Bienne. Il s’agissait pour les forces d’intervention de maîtriser un individu agité et qui, selon un témoin, menaçait de se suicider. «Il tenait ostensiblement un couteau», rapporte un marchand de marrons.

L’homme a d’abord gesticulé sur la place de la Gare, en provenance de la rue de la Gare. Alertée, la police a tenté de l’intercepter, mais l’intervention s’est révélée ardue: «L’homme menaçait les policiers, qui avaient du mal à le maîtriser», rapporte un témoin.

Selon la police cantonale bernoise, l’homme a commencé par menacer avec un couteau une vendeuse dans un magasin et volé des cigarettes à la rue de la Gare. «Un homme est entré dans le magasin et a demandé des cigarettes. Lorsque l’employée a voulu encaisser, l’homme a sorti un couteau et l’a menacée», détaille la police dans un communiqué.

L’employée a pu s’enfuir pendant que l’agresseur quittait le magasin avec les cigarettes. «Grâce à l’aide de passants, l’auteur présumé a été identifié peu après à la gare», poursuit la police. À la vue des forces d’intervention, le voleur a de nouveau sorti son couteau.

L’homme n’a pas obtempéré aux injonctions répétées des policiers de poser le couteau, «raison pour laquelle il a été rendu attentif à l’engagement imminent du dispositif incapacitant», rapporte la police. Malgré les mises en garde, le forcené a finalement dû être interpellé à l’aide d’un dispositif incapacitant, au moment où un ICN entrait en gare en provenance de Genève, à 10 h 43.

Selon un témoin, la police a maîtrisé le forcené en utilisant un Taser au bas de la rampe des quais 2 et 3. «Le passage des voyageurs a été contrarié», témoigne une passante, selon qui «il y avait énormément de policiers, avec deux chiens qui aboyaient». Le forcené a été emmené sans effusion de sang.

Le forcené a été conduit à l’hôpital pour un contrôle médical, puis au poste de police. Âgé de 41 ans, il a été arrêté provisoirement. «Des investigations complémentaires sont en cours sous la direction du Ministère public régional Jura bernois-Seeland», conclut la police cantonale bernoise.