FootballVers un nouveau retrait de points pour la Juve
Mardi matin, le club turinois pourrait encore perdre deux à trois points, pour une histoire de non-déclaration de salaires. Cette situation le condamnerait à joueur la Conference League.
- par
- Claude-Alain Zufferey
Selon plusieurs médias italiens, dont la Gazzetta Dello Sport, la Juventus n’en aurait pas encore fini avec la justice et risque de nouvelles sanctions. Désireux de boucler cette affaire au plus vite, afin de pouvoir passer à autre chose, le club turinois aurait négocié une peine avec le parquet fédéral.
Cette seconde partie du procès sportif de la Juve concerne des affaires de malversation de salaires durant les mois de pandémie de Covid-19. La direction a fait baisser artificiellement les pertes dans les comptes, en disant n’avoir pas payé plusieurs salaires de leurs employés. En fait, via d’autres ententes privées, les joueurs ont été rétribués sur les exercices comptables suivants. Ces opérations avaient déjà été mises en exergue par le parquet de Turin.
Le jugement a été avancé
Le 22 mai dernier la Juve avait été sanctionnée par la Cour d’appel de la Fédération italienne de football et s’était vue retirer 10 points. Mardi matin d’autres sanctions pourraient tomber: cela peut aller d’une grosse amende à une nouvelle suspension de deux à trois points. Dans ce cas-là, les Turinois seraient condamnés à la 7e place de la Serie A et à une participation à la Conference League, une division assez peu conforme aux ambitions des propriétaires de la franchise.
Initialement prévu le 15 juin le jugement sera rendu mardi matin. Si un accord est trouvé, les dirigeants de la Vieille Dame ne pourraient plus faire appel des décisions prises contre leur club. De quoi se prononcer définitivement sur les affaires qui entourent la Juve. Mais en Italie seulement, car l’UEFA mène également ses investigations et pourrait aussi prononcer des sanctions contre les Bianconeri
Suspension de 15 points contestée
Pour mémoires, la Juventus avait écopé dans un premier temps, en janvier 2023, d’une pénalité de 15 points pour des transferts douteux. Mais le Comité olympique italien avait décidé de suspendre la décision pour pouvoir la réévaluer.