BDFIL occupe la gare de Lausanne avec entrain

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FestivalBDFIL occupe la gare de Lausanne avec entrain

Dans sa nouvelle version, plus longue, plus printanière et plus au sud, la grande fête de la BD a débuté. Voici les expos à découvrir dès ce mercredi midi.

Michel Pralong
par
Michel Pralong

Depuis ce lundi 1er mai, la 17e édition de BDFIL est sur les rails. Réservées aux écoles du lundi au mercredi midi les deux semaines, les expositions s’ouvrent au public dès le mercredi à midi et jusqu’au dimanche. Les auteurs et les dédicaces se feront du vendredi au dimanche, d’abord les Suisses du 5 au 7 mai puis les artistes étrangers du 12 au 14 mai. L’entrée est gratuite les mercredis et jeudis et payante du vendredi au dimanche. Infos et tarifs sur bdfil.ch.

Le festival lausannois, autrefois à la Riponne, a déménagé à la place de la Gare et les expositions sont dans l’ancien centre de tri postal de la Rasude. Une friche industrielle impressionnante, qui mérite le coup d’œil en même temps que les expos.

Sur un quai de Gare désaffecté, on découvre ainsi la première rétrospective complète à laquelle la pétillante auteure française Pénélope Bagieu a enfin droit. Non seulement on y admire son travail (comme «Culottées» ou «Les strates»), mais également ses goûts personnels. C’est haut en couleur, comme le personnage.

Les thèmes des expos ayant désormais vocation à revenir chaque année, le premier pays invité est Taïwan. Et c’est sur un îlot en bout de quai que l’on découvre la multiplicité des talents de cette île toujours au cœur de l’actualité, avec des styles bien plus diversifiés que les mangas.

Les Tuniques bleues tout en longueur

L’expo consacrée à un grand classique de la BD honore les Tuniques bleues. La configuration des lieux fait que l’on découvre ou on en apprend plus sur les 55 ans de cette série le long d’un seul quai, panneau après panneau. Et les voyageurs qui arrivent en train depuis l’est ont la chance d’admirer une fresque fractionnée de Chesterfield et Blutch, à la charge.

En s’enfonçant dans les sous-sols de ces lieux étranges, deux expos attendent encore le visiteur. Celle consacrée à la presse BD enfantine du début du XXe siècle, garçons et filles ayant alors chacun leurs journaux et on faisait dans le très genré, à l’époque.

Puis l’expo de commande, où il a été demandé à une trentaine d’artistes de répondre à une question «scientifique»: que feraient les animaux s’ils disposaient de matériaux de construction humains?

Dans les étages du bâtiment, de nombreux ateliers et une chouette présentation de comment faire une BD, signée par Mara dont on apprécie beaucoup la série «Spirite». Enfin, en face de l’entrée du Musée cantonal des beaux-arts, une très belle expo de la Lausannoise Maou mais nous vous en reparlerons plus en détail cette semaine.

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