Football: Le SLO est revenu de nulle part avant de craquer 

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FootballLe SLO est revenu de nulle part avant de craquer

Mené de trois buts avant même la fin de la première période, Stade Lausanne Ouchy a réussi à rééquilibrer les débats. Ces efforts titanesques n’ont toutefois pas été récompensés (3-4). 

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Gassama peut être dépité, tant la remontée de son équipe était belle.

 Gassama peut être dépité, tant la remontée de son équipe était belle.

Pascal Muller/freshfocus

Le Stade Lausanne Ouchy a eu le malheur de relancer Aarau, pourtant pas en grande forme. Les Argoviens ont débarqué à la Pontaise avec trois défaites de suite dans les valises (et une petite légion de supporters toujours aussi audibles). Ils repartent de la capitale vaudoise avec des supporters encore plus tapageurs et surtout, une victoire sous le bras.Le SLO a commencé son match avec la tête ailleurs. Ou tout simplement, peut-être n’a-t-il pas commencé son match du tout… Aarau a eu tout le loisir d’ajuster la mire, de longues minutes durant, en vue de son premier but. Sur coup-franc, sur corner, en contre-attaques, les visiteurs ont rapidement pu constater les largesses de la défense lausannoise. 

Et dès que les gâchettes ont trouvé leurs marques, tout est allé très vite. C’est simple, après 37 minutes de jeu, il y avait zéro à trois. Le premier but est une merveille collective faite de combinaisons, de feintes et de décalages (Avdyli, 24e). Le deuxième est une merveille de rapidité, puisqu’il est tombé une minute trente après le but inaugural. Pour faire honneur à Fazliu, il serait honnête de préciser que cette réalisation est également une merveille de technique. Des petits lobs piqués juste après être entré dans les seize mètres, on n’en voit pas tous les jours. Et le troisième but alors, quid ? Une merveille de sang-froid signée Vladi, qui s’est joué de Niklas Steffen sur pénalty, en toute décontraction (37e).

Remontada 

En perdition, le SLO aurait pu baisser les bras et passer à autre chose. Mais comme lors de la dernière confrontation entre les deux équipes, remportée au bout du suspense, les hommes d’Anthony Braizat ont fait preuve d’une résilience remarquable. Mulaj a sonné la révolte d’un coup de canon monstrueux à 25 mètres (39e), et au retour des vestiaires, Alounga (49e) et Bamba (53e) se sont chargés de remettre les pendules à l’heure. Trois partout, on recommence sur de nouvelles bases, et la sensation que le meilleur est encore à venir…

Seulement, le meilleur ne portait pas un maillot rouge, mais noir. À la 68e, Vladi a résisté à un défenseur, repiqué à l’intérieur et crucifié une nouvelle fois Steffen, à la conclusion d’une course de plus de vingt mètres. Après ce coup de massue, le SLO n’a plus trouvé grand-chose à redire, quand bien même il a fini la rencontre à onze contre dix. 

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