Golfe d’Aden – Cinq employés de l’ONU enlevés dans le sud du Yémen

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Golfe d’AdenCinq employés de l’ONU enlevés dans le sud du Yémen

Après une mission sur le terrain, cinq employés des Nations unies ont été kidnappés dans le gouvernorat d’Abyan, au Yémen.

Image d’illustration.

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AFP

Cinq employés de l’ONU ont été enlevés dans le sud du Yémen en guerre, ont annoncé dimanche les Nations unies. Ils ont été kidnappés dans le gouvernorat d’Abyan (sud) vendredi alors qu’ils retournaient vers la ville portuaire d’Aden «après avoir accompli une mission de terrain», a déclaré à l’AFP une porte-parole de l’ONU, Eri Kaneko.

«Les Nations unies sont en relation étroite avec les autorités pour assurer leur libération», a ajouté Eri Kaneko. L’identité des ravisseurs n’a pas été précisée.

Aden est devenue la base du gouvernement yéménite reconnu internationalement, après qu’il a été chassé de la capitale Sanaa par les rebelles houthis en 2014.

Une coalition menée par l’Arabie saoudite soutient le gouvernement dans sa guerre contre les Houthis, soutenus par l’Iran, depuis 2015. Le conflit a fait des centaines de milliers de morts et déplacé des millions de personnes. Selon l’ONU, il s’agit de la pire crise humanitaire au monde.

La coalition saoudienne bombarde les environs d’un ministère des rebelles à Sanaa

La coalition dirigée par l’Arabie saoudite au Yémen a annoncé lundi avoir détruit un système de communication utilisé, selon elle, pour des attaques de drone des rebelles Houthis et situé près du ministère des Communications à Sanaa.

«Nous avons détruit un système de communication utilisé pour faire fonctionner des stations de contrôle de drones», a annoncé la coalition citée par l’agence de presse officielle saoudienne SPA. «Les Houthis utilisent le ministère des Communications et des Technologies de l’information à Sanaa pour des opérations hostiles», a-t-elle ajouté.

Un correspondant de l’AFP à Sanaa a confirmé les frappes aériennes de la coalition ciblant plusieurs zones de la capitale, dans les alentours du ministère. Il n’était pas possible de déterminer l’existence de victimes dans l’immédiat.

(AFP)

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