BâleDes manifestants du climat occupent un gymnase
Des manifestants d’«End Fossil Basel» ont occupé un gymnase ce vendredi matin. Ils demandent la création d’un système scolaire apte à répondre aux crises actuelles.
Ce vendredi matin, un groupe de manifestants du climat – composés d’élèves, d’apprentis et d’étudiants – a occupé un gymnase de Bâle. Dans un communiqué de presse, Grève du climat Suisse a expliqué que cette action, organisée par «End Fossil Basel» s’inscrivait dans le cadre d’une campagne internationale nommée «End Fossil: Occupy».
Rappelant que le monde vit une époque de crises multiples (coronavirus, guerre, climat, inflation et santé mentale), le communiqué de presse dit que «les jeunes sont particulièrement touchés par ce phénomène». «Notre système éducatif ne nous prépare pas de manière adéquate à ces crises. Au contraire, il nous encourage à nous comporter selon une logique capitaliste et à faire progresser ces crises», estime une manifestante.
En occupant les écoles et les universités, les manifestants veulent faire changer les choses. «Nous exigeons un système scolaire qui nous prépare à affronter les crises. Un système scolaire libéré de la pression de la performance et de la discrimination», a martelé un participant. «Aujourd’hui à Bâle, nous avons montré que nous, les élèves, les étudiants et les apprentis, ne nous contentons pas de tout suivre naïvement. Non, nous allons nous battre pour une éducation adaptée à la crise», a poursuivi une autre participante.
Le mouvement zurichois «Erde Brennt» s’est solidarisé avec l’occupation à Bâle. Il annonce également des occupations d’écoles et d’universités dans un avenir proche. «Nous prévoyons notre première occupation d’école à Zurich pour le mardi 7 février prochain», a fait savoir une activiste.
Un système scolaire «défaillant» face aux crises
Pendant l’occupation, les manifestants ont prévu «de nombreux ateliers avec des invités extérieurs». L’idée est d’offrir un espace de discussion, d’échange et de création permettant de se forger une opinion ensemble. Les activistes entendent montrer concrètement «ce qui ne va pas dans le système scolaire suisse et comment il est défaillant par rapport aux crises actuelles».