Football«Coach CC» devrait retrouver le banc du FC Sion à Berne
Après la lourde suspension frappant son coach, Christian Constantin n’exclut nullement de s’asseoir, samedi, sur le banc valaisan contre YB. Il en explique les raisons.
- par
- Nicolas Jacquier
A Tourbillon, Sion n’a pas seulement perdu deux points dans les arrêts de jeu contre Zurich (1-1). Dimanche, il a aussi perdu Paolo Tramezzani, expulsé pour s’être embrouillé précédemment avec le banc des visiteurs, suite à l’action qui devait coûter sa place à Marquinhos. Un comportement qui vaut aujourd’hui au coach de Tourbillon quatre matches de suspension, suite au verdict de la SFL tombé ce lundi.
Une première certitude est déjà tombée: indépendamment du recours que Sion s’apprête à déposer auprès de la Swiss Football League contre la sanction frappant Tramezzani, celui-ci ne pourra pas diriger son équipe, samedi soir, à Berne (suspension automatique).
Dès lors, qui coachera le FC Sion au Wankdorf face à Young Boys, sur le coup de 18h? En pareille situation, tous les regards convergent naturellement vers Christian Constantin. Près d’une année après avoir dirigé le FC Sion pour la dernière fois, son président s’apprête-t-il à reprendre du service au bord de la touche? L’idée fait son chemin…
«Quand le No 2 (ndlr: Paolo Tramezzani) d’un club est touché injustement, je pense que le devoir du No 1 est d’aller le protéger.» Sans annoncer officiellement sa présence sur le banc valaisan à Berne, le boss de Tourbillon ne l’exclut pas. «Ce n’est en tout cas pas inenvisageable, reprend «coach CC». Si je dois être au premier rang, j’assumerai ce rôle.»
En Valais, le président du FC Sion n’a toujours pas digéré le traitement dont a été victime son club contre le leader. «On s’est très clairement fait voler contre Zurich. Aujourd’hui, notre sentiment est clair, on peut nous marcher dessus mais quand même pas trop. C’est sympa leur truc, aux arbitres, mais il y a tout de même des limites. Ce qui est sûr, c’est que l’on va aller à YB avec une grosse force.»
Et sans doute un président-entraîneur sur le banc des visiteurs. Ce qui serait loin d’être une première…